12 millions d’anesthésies générales et locorégionales sont réalisées chaque année en France.
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DÉCRYPTAGE – L’ouverture ce lundi du procès de l’ex-anesthésiste Frédéric Péchier ravive une angoisse persistante chez de nombreux patients à l’approche d’une opération. Mais cette peur de l’anesthésie générale est-elle encore fondée ?

L’ex-anesthésiste Frédéric Péchier est jugé depuis lundi à Besançon pour 30 empoisonnements présumés de patients, dont 12 mortels. Il est soupçonné d’avoir pollué les poches de perfusion des malades pris en charge par ses collègues, afin de provoquer des arrêts cardiaques, avant d’aider souvent à les réanimer. Des faits qu’il ne cesse de démentir. Toute la lumière doit donc encore être faite dans ce procès judiciaire hors norme, mais l’affaire ravive une angoisse ancienne chez de nombreux Français quant à l’anesthésie générale : celle de ne jamais se réveiller. Est-elle pour autant fondée ?

Conscient de l’impact médiatique du procès sur la confiance de leurs patients envers la profession, le Conseil National Professionnel d’Anesthésie-Réanimation – Médecine Périopératoire (CNP ARMPO), qui réunit toutes les instances médicales de la spécialité, a assuré dans un communiqué publié lundi faire « confiance à l’instruction et à la justice quant à l’issue de ce procès ». Et rappelle…

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Le Figaro

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