L’appel à la mobilisation de ce 10 septembre, lancé par le collectif « Bloquons tout », vise à « paralyser » la France. À Nantes, la cible des manifestants était le pont de Cheviré qui enjambe la Loire à l’ouest de la ville afin de bloquer le trafic routier.

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Rond-point de la Janvraie, sous le pont de Cheviré. Il est 6 heures du matin ce mercredi. Une cinquantaine de personnes sont positionnées, rond-point de la Janvraie au pied de l’ouvrage qui permet aux automobilistes de rallier les rives gauche et droite de la Loire par le périphérique.

À leurs côtés, des représentants syndicaux FO et Sud sont présents, sans banderoles, mais avec des chasubles.

Le but du groupe, bloquer le pont de Cheviré, mais c’est sans s’en compter sur la pression des forces de l’ordre, en nombre sur le site.

Alors qu’une centaine de personnes entonnent des chants antifascistes au pied du pont de Cheviré à Nantes, des manifestants arrivent route Pornic.

Rassemblement au pied du pont de Cheviré à Nantes, sous les yeux des forces de l'ordre, le 10 septembre 2025

Rassemblement au pied du pont de Cheviré à Nantes, sous les yeux des forces de l’ordre, le 10 septembre 2025

© France 3 Pays de la Loire – Maëlle Kerguenou

Dans le même temps, à l’est de la ville, à Rosa Parks, dans le quartier Malakoff, les forces de l’ordre contrôlent les identités des manifestants. Plusieurs centaines de personnes sont sur place, la situation est tendue.

Le convoi est repoussé, il se rend sur le boulevard de la Prairie de Mauves et bloque ce rond-point qui fait la jonction entre le boulevard de Sarrebruck et celui de Seattle.

Barrières, parpaings… Ils utilisent tout ce qu’ils peuvent pour alimenter les barricades.

Le convoi est repoussé, il se rend sur le boulevard de la Prairie de Mauves et bloque ce rond-point qui fait la jonction entre le boulevard de Sarrebruck et celui de Seattle.

Le convoi est repoussé, il se rend sur le boulevard de la Prairie de Mauves et bloque ce rond-point qui fait la jonction entre le boulevard de Sarrebruck et celui de Seattle.

© France 3 Pays de la Loire

Une grande majorité des manifestants du pont de Cheviré, après avoir été repoussés par les forces de l’ordre à coup de gaz lacrymogènes, les rejoignent. Ils y sont également accueillis à coups de lacrymos.

Les manifestants sont priés de quitter les lieux. Ils partent en direction de Doulon avec pour objectif de bloquer le tramway.

Des poubelles sont brûlées du côté du parc du Plessis Tison.

Des poubelles brûlées du côté du parc du Plessis Tison à Nantes le 10 septembre 2025

Des poubelles brûlées du côté du parc du Plessis Tison à Nantes le 10 septembre 2025

© France 3 Pays de la Loire

Pendant ce temps, une partie des manifestants est restée du côté du pont de Cheviré, sur la place du Garigliano. Ils installent des barrages pour bloquer le rond-point.

L’ambiance est très calme de ce côté. Les manifestants boivent des cafés en musique.

Ambiance bon enfant à Nantes du côté de la Janvraie, le 10 septembre 2025

Ambiance bon enfant à Nantes du côté de la Janvraie, le 10 septembre 2025

© France 3 Pays de la Loire – Maëlle Kerguenou

En fin de matinée, un groupe part bloquer la rue devant l’hôtel du Département, quai Ceineray. Un groupe bloque également des accès à l’aéroport.

Ça bouge aussi dans les lycées. Une cinquantaine d’élèves se rassemblent en début de matinée devant le lycée Mandela à Nantes. À Rezé, le lycée Jean Perrin est bloqué.

En fin de matinée, les différents groupes de manifestants convergent vers la place du Commerce, dans le centre-ville.

Ils sont rejoints par des agriculteurs qui arrivent en tracteur.

Les tracteurs arrivent place du commerce, le 10 septembre 2025. La confédération paysanne avait appelé à rejoindre les manifestations

Les tracteurs arrivent place du commerce, le 10 septembre 2025. La confédération paysanne avait appelé à rejoindre les manifestations

© France Télévisions/Eric Guillaud

En ce début d’après-midi, les manifestants sont entre Graslin et place Royale. Ils descendent la rue Crébillon en chantant « tout le monde déteste la police ».

Plusieurs interpellations ont eu lieu depuis le début de journée sur Nantes.

Et ailleurs dans la région

À Saint-Nazaire, une cinquantaine de salariés des Chantiers de l’Atlantique se sont regroupés dès 5h, à l’heure de l’embauche, devant l’emblématique porte 4. 9 000 salariés travaillent sur le site, beaucoup sont en télétravail ce mercredi.

Une cinquantaine de salariés des Chantiers de l'Atlantique regroupés devant l'emblématique porte 4

Une cinquantaine de salariés des Chantiers de l’Atlantique regroupés devant l’emblématique porte 4

© France 3 Pays de la Loire – Elodie Soulard

Un cortège se forme en ville, il sera dispersé par les forces de l’ordre à grand renfort de lacrymos en fin de matinée.

En Vendée, malgré l’annonce du blocage du port aux Sables, les manifestants étaient finalement une quarantaine à distribuer des tracts.

À La Roche-sur-Yon, deux barrages filtrants ont été installés aux entrées de la ville, sans incident.

Dans la Sarthe, des barrages filtrants ont été mis en place avec distribution de tracts… et de bonbons. Les lycéens ont rejoint les manifestants pour bloquer le tunnel Wilbue Wright.

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