Alors qu’elle s’apprête à repartir en tournée, la chanteuse Louane était l’invitée d’un podcast sur Youtube pour répondre à des questions autour de sa vie quotidienne. L’occasion pour l’ancienne représentante française à l’Eurovision de révéler être atteinte d’une maladie auto-immune : la spondylarthrite ankylosante.
Après sa participation à l’Eurovision et la sortie de son album best of en mai dernier, la chanteuse Louane remonte sur scène pour une nouvelle tournée qui démarrera le 15 septembre. Avant cela, la chanteuse s’est confiée à la youtubeuse Alice Underground où elle évoque son quotidien.
L’occasion pour elle de dévoilé être atteinte d’une maladie auto-immune, la spondylarthrite ankylosante. « C’est une maladie chronique auto-immune dégénérative des articulations », explique la chanteuse.
« On se parle, j’ai mal. Mais j’ai l’habitude »
Si elle dit désormais avoir l’habitude de vivre avec cette maladie, la spondylarthrite ankylosante peut provoquer des crises douloureuses à différents endroits du corps. Ces crises peuvent provoquer notamment une fatigue importante.
« Ça fait vraiment longtemps que je n’ai pas eu une vraie crise où je ne peux pas marcher. Ça ne m’est pas arrivé depuis un moment, un an au moins. La dernière fois que ça m’est arrivé c’était en tournée l’année dernière sur les festivals », explique la chanteuse. Elle déclare également : « C’est simple, on se parle, j’ai mal. Mais j’ai l’habitude ».
Quels traitements contre la maladie ?
« Je n’ai pas de médicament », évoque dans un premier temps Louane avant de détailler les solutions possibles, selon les cas. « C’est beaucoup d’anti-inflammatoires ou alors c’est plus compliqué, genre des anti-TNF alpha, ça, c’est un peu intense ou dans certains cas compliqués c’est des infiltrations. Ça, c’est horrible »
Cette maladie touche en particulier la colonne vertébrale et les articulations. Si les causes de la maladie sont plutôt inconnues, pourraient être génétiques ou causés par des facteurs environnementaux, il s’agit de cellules du système immunitaire qui sécrètent des molécules inflammatoires. « Moi, c’est axial. J’en ai dans les genoux, dans les chevilles, dans les poignets… Donc j’ai mal tout le temps ».