A Bordeaux, la colère avait plusieurs visages ce mercredi 10 septembre, tout comme les revendications. La jeunesse en première ligne. Dans la foule compacte, place des Quinconces, Petra, Sehala et Blu, étudiantes infirmières au CHU, ont dénoncé un hôpital à bout de souffle. «On est maltraitées alors qu’on n’a même pas commencé à bosser», lâchait Petra, également militante à Révolution permanente. «L’an dernier, un bout de plafond s’est carrément effondré à la maternité… s’indigne le trio. Quand on débloque des milliards pour la guerre, on peut sauver l’hôpital !» Rendez-vous est pris : les militantes de gauche seront de retour dans la rue le 18 septembre pour continuer à