Pas simple d’être à l’aise avec son corps quand on est adolescent. Pas plus simple quand on est sous le feu des projecteurs, fils du président de la République en exercice, scruté par de nombreux observateurs. Louis Sarkozy était en surpoids quand il était adolescent, une histoire désormais lointaine sur laquelle il est revenu auprès de Paris Match.

Rencontré la semaine dernière à Menton, ville qu’il brigue pour les Municipales, le gaillard qui affiche désormais 1m90 pour 91 kilos se souvient « d’avoir détesté être gros ». « C’est l’horreur pour soi-même. J’étais enrobé. Le mouvement body positif est un scandale qui tue littéralement des gens », considère-t-il au passage.

Ces kilos, « je ne les ai pas repris et je ne les reprendrai jamais »

Le jeune homme a opéré un changement radical quand il était en école militaire aux États-Unis, loin de sa famille, selon une méthode spartiate. « J’ai passé un an et demi à faire du sport et à m’affamer. Je bouffais une salade César le midi et un yaourt à la pêche le soir. J’ai perdu dix kilos. Je ne les ai pas repris et je ne les reprendrai jamais. »

Le sport est désormais solidement ancré dans son quotidien. Il y a de la musculation, du vélo d’appartement, un peu de course et le jujitsu brésilien, une passion, qu’il pratique depuis quatre ans. Il s’entraîne à l’USC Menton, salle à quelques pas seulement de la mairie. Il a aussi aménagé une salle de sport en extérieur, dans sa maison de Menton, avec banc de musculation et cage à squat, où il s’entraîne sous le drapeau du Premier régiment des Grenadiers de la Garde impériale. « Quand on pense qu’on souffre, on se rappelle ce que ces hommes ont vécu, ça rend humble », sourit-il.

Créatine et protéines

Il y repousse ses limites cinq à sept fois par semaine, consigne méticuleusement tous ses « work-out » sur un carnet pour « traquer les progrès » mais aussi les éventuelles douleurs. Coté alimentation, il prend de la créatine et surveille de près ses apports en protéines, à savoir un gramme par livre de poids de corps, soit entre 200 et 220 grammes par jour pour sa corpulence. « Mes repas se ressemblent, détaille-t-il : il y a des œufs, du fromage blanc avec des noix, des fruits, du miel, du poulet, du saumon, de la viande hachée, du riz, des pâtes, des légumes grillées… »

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Il espère être un exemple pour son fils, qu’il attend avec sa femme Natali et qui doit naître fin octobre : « Toute sa vie, mon fils me verra faire du sport. Les enfants écoutent ce que vous dites mais font ce que vous faites. »