Au centre, un joueur d’accordéon. Derrière lui, quelques clients, un serveur façon loufiat parisien, des affiches… En bas, quelques cartes, des verres et des pintes de bière… Depuis quelques jours, une toile peinte par Pierre Le Trividic en 1956, signature reconnue de l’École de Rouen, a retrouvé la lumière après une bonne dizaine d’années passées derrière les panneaux de bois d’un café de Rouen (Seine-Maritime).

Ce sont ses deux nouveaux propriétaires, Léo et Greg, qui ont absolument tenu à lui redonner vie. Ils ont d’ailleurs renommé leur établissement en son honneur puisque leur bistrot de quartier s’appelle désormais « L’Accordéon ». « Ça correspondait complément à l’esprit de ce que nous voulions faire de ce lieu », s’enthousiasme Léo. « C’était donc logique d’aller au bout de la démarche ».