Par Solène Vary
Le 10 septembre 2025 à 19h33
Contre le Covid, c’est le vaccin Pfizer/BioNTech qui sera utilisé.
Hannah Beier / REUTERS
Les deux vaccins peuvent être injectés au même moment, mais ne sont pas combinés dans une même dose.
L’arrivée de l’automne et la chute des températures signent le retour inévitable des virus. Une campagne conjointe de vaccination contre la grippe et le Covid-19 débutera donc dès le 14 octobre prochain, indique au Figaro la direction générale de la Santé. «Si Santé publique France venait à détecter à la fin du mois de septembre une transmission importante du SARS-CoV-2, la campagne de vaccination pourrait être amenée à démarrer plus tôt, début octobre», ajoute le ministère.
La campagne de vaccination contre le Covid 19, organisée pour la quatrième année consécutive, s’adresse essentiellement aux personnes de plus de 65 ans, à celles atteintes de comorbidités ou immunodéprimées, mais aussi aux femmes enceintes. La dose annuelle n’est désormais recommandée qu’à ces profils particuliers, et plus à l’ensemble de la population.
C’est le vaccin du laboratoire Pfizer/BioNTech qui sera utilisé pour la campagne de l’automne 2025, avec une formule adaptée au variant JN.1, circulant majoritairement en France. Si les doses de vaccin contre le Covid et la grippe peuvent être injectées au même moment, il ne s’agit pas d’un vaccin combiné protégeant contre les deux maladies.
Pic de Covid en juillet
En 2024, les taux de contaminations au Covid-19 ont connu un pic en juillet et à la fin du mois de septembre, mais ont diminué lors de la saison hivernale. Plus récemment, le 3 septembre dernier, le site de Santé Publique France indiquait dans son bulletin que «les effectifs de passages aux urgences» en raison d’une infection au Covid-19 étaient «en légère augmentation» en Île-de-France, tout comme dans les Hauts-de-France.
Lors de la saison 2024-2025, la grippe a pesé beaucoup plus lourdement sur le système de santé : environ 29.000 hospitalisations après passage aux urgences pour syndrome grippal ont été recensées. Ce virus qui sévit habituellement entre décembre et mars cause en moyenne 9000 décès par an. Au mois de février, le ministère jugeait la couverture vaccinale insuffisante avec seulement 54% des plus de 65 ans protégés.