Mercredi 10 septembre 2025, des blocages ont perturbé la circulation dans plusieurs villes de Normandie et des cortèges ont rassemblé plusieurs milliers de manifestants. Mais est-ce que le mouvement va s’inscrire dans la durée ? À quoi s’attendre dans les prochains jours ? Les semaines à venir ?
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« C’est pas le 10 l’action, c’est à partir du 10 ! », nous dit un ancien gilet jaune sur un point de blocage de l’agglomération caennaise. Beaucoup veulent croire à un mouvement qui s’inscrit dans la durée. Mais quelles suites vont être données à ce mouvement ?
Les manifestants se sont réunis en assemblée générale dans plusieurs villes de Normandie pour décider des suites du mouvement. Voici les informations que nous avons pu recueillir.
À Rouen, il a été décidé lors d’une agora à l’hôtel de Ville de Rouen, mercredi 10 septembre 2025, qu’il y aurait des assemblées générales tous les jours à 18h30 à la place des Emmurées, rive gauche, jusqu’au jeudi 18 septembre, nouveau jour de grève.
Pour rappel, l’intersyndicale (UNSA, CFDT, CGT, FO, CGC, CFTC, Solidaires, FSU) appelle à une journée nationale de grève et de manifestations le 18 Septembre 2025. « Les mesures présentées pour le budget sont inacceptables et d’une brutalité sans précédent », écrivent-ils dans leur communiqué.
Des éventuels reblocages du rond-point des vaches ou d’autres axes de circulation sont à prévoir dans l’agglomération rouennaise. Mais nous n’avons pas d’informations précises à ce sujet.
Au Havre, une nouvelle mobilisation citoyenne pourrait s’organiser dès ce jeudi 11 septembre à l’occasion des portes ouvertes de l’université du Havre. Des opérations de tractage sont également prévues à Harfleur, à partir du début de semaine prochaine.
Du côté de Caen, des manifestants croisés dans le cortège de 18 heures, mercredi 10 septembre, ont fait eux aussi part de leur volonté de continuer.
« Cette journée c’est pour nous un tremplin vers une mobilisation de plus longue durée parce qu’il faudra de nombreux jours de grève pour pouvoir changer de politique dans ce pays. On ne veut pas en rester là, on a déjà une date annoncée le 18 septembre à l’appel de toutes les organisations syndicales de ce pays, indique Allan Bertu, secrétaire générale de la CGT du Calvados. On appelle également aux AG de salariés dans les entreprises pour pouvoir construire une mobilisation qui va être un processus dans la durée, y compris par la grève reconductible, parce qu’il faudra en arriver là pour faire comprendre au président de la République que sa politique on n’en veut pas. »
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