La France a connu une journée difficile, ce mercredi 10 septembre, notamment dans le centre de Paris avec des centaines d’actions et d’interpellations lors d’une mobilisation née sur les réseaux sociaux. Un incendie a endommagé la façade d’un immeuble alors que des manifestants faisaient face à des policiers.
Contre l’austérité, les « inégalités » et le « déni » démocratique : la France a connu un 10 septembre sous tensions, avec des centaines d’actions et d’interpellations lors d’une mobilisation née sur les réseaux sociaux. Malheureusement, lors de cette journée de mobilisation, des scènes d’une violence inouïe ont éclaté.
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Dans le centre de Paris où le mobilier urbain a été fortement dégradé, Europe 1 a sillonné les rues de la capitale. Des poubelles calcinées, des vitres brisées ou encore des abribus dégradés ont été observés. Dans les rues du quartier de Châtelet, les traces du passage des manifestants étaient partout.
Très mobiles et souvent vêtues de noirs, quelques casseurs ont cru bon de s’en prendre aux forces de l’ordre avec des projectiles sous les insultes de la foule.
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Les CRS ont tenté d’évacuer la foule
« Tout le monde déteste la police », ont scandé les manifestants qui, repoussés par les charges policières, ont fini par se retrancher sur la place de la République. Sur la statue de la République, de nombreux tags anti-Emmanuel Macron mais aussi pro-Gaza ont été inscrits au feutre noir et rouge.
Dans un nuage de gaz lacrymogène, les CRS ont tenté d’évacuer la foule, usant à plusieurs reprises de grenades de dispersion. Encerclés par les forces de l’ordre, les manifestants, souvent très jeunes, ont fini par évacuer les lieux par le métro. Les plus obstinés ont été interpellés et exfiltrés vers des camions de CRS pour être placés en garde à vue, laissant derrière eux des fracas de bouteilles en verre, utilisés comme projectiles contre les policiers.