L’ÉDITORIAL DU FIGARO HISTOIRE – Réunissant plus de la moitié des œuvres désormais identifiées du peintre, l’exposition que lui consacre le musée Jacquemart-André offre l’occasion de méditer sur ce qui provoque, dans ces toiles, notre émerveillement.

Cet article est issu du Figaro hors-série « Georges de La Tour, Ombres et lumières ». Plongez dans le mystère La Tour et la compréhension de son œuvre en 160 pages , magnifiquement illustrées.

« Georges de La Tour, Ombres et lumières ».
Le Figaro hors-série

On l’avait oublié pendant plus de deux siècles. On attribuait libéralement ses œuvres à Caravage, Guido Reni, Le Nain, Ribera, Murillo, Velázquez. Georges de La Tour avait disparu dans l’ombre de ses contemporains. Le maître de la lumière s’était fondu dans l’obscurité même d’où il avait fait jaillir la vie comme un scintillement. Il avait, comme personne, habité les ténèbres pour en explorer le mystère. Il y avait été absorbé sous le regard d’une postérité qui avait à peine retenu son nom.

De sa vie, on sait encore peu de choses, en dépit de sa redécouverte au XXe siècle. Quelques bribes dessinent un profil, une silhouette, à l’image de certains de ses personnages, qui ne nous apparaissent qu’à la lueur tremblante d’un flambeau. Ni portrait ni livre de comptes, moins encore de journal intime…

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