Par
Ugo Maillard
Publié le
11 sept. 2025 à 11h36
À l’occasion d’un bilan hebdomadaire publié le mercredi 10 septembre 2025, l’Agence régionale de santé en Provence-Alpes-Côte-d’Azur a fait un point de situation sur les cas autochtones de chikungunya par départements.
Dans les Alpes-Maritimes, 79 cas ont été recensés. Un volume très important en comparaison avec le Var ou les Bouches-du-Rhône qui s’explique par l’explosion du nombre de cas de chikungunya dans une seule commune : Antibes.
71 cas sur la commune
Lors du bilan de la semaine dernière, l’ARS dénombrait 38 cas à Antibes. En l’espace de sept jours, le nombre explose et atteint désormais 71 cas autochtone de chikungunya sur la commune maralpine.
Le détail des autres cas du département :
- Nice : 2 cas autochtones
- Auribeau-sur-Siagne : 1 cas autochtone
- Cagnes-sur-Mer : 5 cas autochtones
Consulter un médecin en cas de symptômes
Consulter immédiatement son médecin traitant en présence de symptômes évocateurs (et notamment au retour de voyage de zone où circule les virus) : forte fièvre, douleurs articulaires ou musculaires, fatigue, maux de tête, éruption cutanée.
Dans ce cas, la protection contre les piqûres de moustiques est primordiale. Un malade peut transmettre le virus aux moustiques jusqu’au 7ème jours après le début des symptômes (même en cas de disparition de ceux-ci).
Des opérations de démoustication en cours
Interrogé par nos confrères de Nice Matin, Fabrice Dassonville, responsable du département Santé environnementale et gestion de crise pour les Alpes-Maritimes à l’ARS explique que les conséquences sur la santé des patients sont relatives, mais maintient son alerte quant à sa diffusion : « C’est une maladie à prendre au sérieux. […] Le vrai risque, là, c’est surtout la propagation et l’épidémie ».
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À noter que des opérations de démoustication sont menées sur Antibes.
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