« Hier, c’était l’image de la France qui bloque tout, qui casse tout. Tout cela est évidemment manipulé par l’extrême gauche. Je faisais le tour hier soir et ce matin des dégradation dans Lyon : les poubelles incendiées, le mobilier urbain cassé, les deux commerces attaqués. Les tags partout. Et moi je pense à la France qui travaille qui va devoir payer ça. Je ne veux pas laisser ce désordre s’installer », a déclaré Laurent Wauquiez ce jeudi matin, en marge d’un déplacement à Décines-Charpieu.

Interrogé par Le Progrès, le patron des députés LR à l’Assemblée dit entendre le désarroi et la colère de ceux qui ont manifesté pacifiquement. « Ce message, je le porte, mais on peut le porter autrement. Le pays ne va pas bien, le pouvoir d’achat n’est pas facile, bloquer tout ça veut dire quoi ? Bloquer ceux qui travaillent ? Les entreprises ? Les hôpitaux ? Si bloquer tout était une solution ça se saurait. »

« Se mettre au-dessus des partis et discuter »

Concernant la dissolution, le conseiller spécial du président de la Région ne l’envisage pas comme une solution. « Je regarde les intentions de vote, ça aboutira au même résultat, il n’y aura toujours pas de majorité, sauf qu’on aura perdu du temps et qu’il n’y aura pas de budget », souligne Laurent Wauquiez, qui se dit prêt à des discussions. Même avec la gauche ?

« Dans cette période, il y a deux attitudes : ceux qui veulent tout casser, et ceux, dont je suis, qui considèrent qu’il faut faire du travail utile, se mettre au-dessus des partis et discuter avec des gens avec qui on est pas forcément d’accord », répond le député de Haute-Loire.