DÉCRYPTAGE – Les industriels espèrent un «big bang» qui remettrait en cause le couperet de 2035. Ursula von der Leyen leur proposera de la «flexibilité».
Industriels de la voiture, élus et même ONG ont sorti l’artillerie lourde pour peser dans le « dialogue stratégique » qui s’ouvre à nouveau ce vendredi avec la Commission européenne. Alors qu’Ursula von der Leyen cherche à éviter que la question du soutien au secteur automobile se cristallise sur la date butoir de 2035, les constructeurs, les équipementiers et les fournisseurs sont formels : conserver l’objectif d’un marché zéro émission dans dix ans va conduire à la suppression de centaines de milliers de postes ces prochaines années.
Les équipementiers et les fournisseurs regroupés dans le Clepa ont fait leurs calculs : sur 1,7 million d’emplois en Europe, 300.000 à 350.000 sont menacés dans les cinq prochaines années si l’objectif de 2035 est maintenu. « Les équipementiers automobiles sont confrontés à des dizaines de milliers de suppressions d’emplois : plus de 54.000 en 2024, et déjà 22.000 supplémentaires cette année, en raison de la fermeture d’usines et du ralentissement…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 82% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous