RÉCIT – L’arrestation de 300 employés de Hyundai sape la confiance de Séoul en l’allié américain dans un contexte géopolitique incertain face à la Chine et la Corée du Nord.
Des chaînes de métal en guise de menottes. Les ouvriers sud-coréens de l’usine Hyundai en Géorgie ont expérimenté les méthodes abruptes des commandos anti-immigration de l’administration de Donald Trump. Jeudi 4 septembre, près de 500 agents ont encerclé le site en construction du constructeur automobile près de Savannah, menant à l’arrestation de 450 employés accusés de travailler illégalement aux États-Unis, lors du raid le plus important mené par les services de contrôle de l’immigration et des douanes (ICE) depuis le retour aux affaires du président américain. Parmi eux, plus de 300 Sud-Coréens, dont certains ont été enchaînés sans ménagement devant les caméras de télévision avant d’être incarcérés au centre de détention de l’ICE à Folkston.
Ils sont en cours de rapatriement via un vol charter affrété d’urgence et devaient atterrir en Corée du Sud ce vendredi, a indiqué le président Lee Jae Myung, en première ligne sur cet épineux dossier.
Une affaire délicate
De l’autre côté du Pacifique, ces images sèment…
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