Après les éclats de voix de Donald Trump vient l’heure de faire les comptes : en ces premiers jours de septembre, l’économie US ralentit. Peut-être car pour les Américains, les droits de douane ne sont rien d’autre que des impôts supplémentaires.
kirill_makarov – stock.adobe.com – Figaro Patrimoine et Bourse
Voilà maintenant 5 mois que Donald Trump a proclamé son «Liberation Day». Mais aux États-Unis où des hausses massives de droits de douane se sont concrétisées, la croissance ralentit. Comment se porte l’Europe, puissance exportatrice s’il en est ? Mieux ! Nos explications.
Et si malgré un environnement politique encombré en ces premiers jours de septembre, la visibilité économique se dégageait ? Depuis le début de l’année aux États-Unis, les multiples annonces de l’Administration Trump sur les droits de douane et les expulsions de ressortissants étrangers ont brouillé les pistes, mais la poussière semble retomber.
Toujours de l’inflation dans l’air aux États-Unis…
Outre-Atlantique, les derniers indicateurs d’activité manufacturière (PMI et ISM) étaient contrastés mais s’accordent sur les hausses de prix consécutives aux tariffs, ce qui vaut aussi dans les services. Gare à la persistance de l’inflation américaine.
Quant au dernier rapport mensuel sur l’emploi du Bureau of Labor Statistics (BLS), la «reine des statistiques» US, il était franchement mauvais : pour le quatrième mois de suite en août, les créations de postes (22.000 contre 75.000 attendues) ont été basses, d’autant plus que selon Goldman Sachs, il en faut au moins 80.000 pour stabiliser un chômage d’ailleurs remonté à 4,3%, au plus haut…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 61% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous