L’université Côte d’Azur fête ses 60 ans. Pour marquer cet anniversaire – et rassurer ses partenaires internationaux dans un contexte mondial de crise géopolitique, glisse son président, Jeanick Brisswalter -, elle a organisé la première rentrée solennelle de son existence, ce jeudi, au château de Valrose.

Président et vice-présidents y ont présenté les grands projets de l’année.

Éclairer les politiques nationales et internationales

L’Université Côte d’Azur souhaite jouer un rôle dans la diplomatie scientifique. C’est-à-dire éclairer les politiques nationales, internationales et les citoyens grâce à la science.

Cette année, elle a notamment assuré le secrétariat général de l’U7 +, une alliance de grandes universités des pays du G7, maintenant étendue aux futurs grands pays universitaires (Amérique centrale, Inde…), qui propose ses réflexions au groupe des 7.

Renforcer ses liens avec les pays de l’hémisphère Sud

Une structure a été créée pour mobiliser les compétences de l’Université afin de travailler sur une stratégie avec les pays de l’hémisphère Sud (Kenya, Congo, Costa Rica…).

Objectif: voir comment la science peut s’inscrire dans des enjeux de transition énergétique, écologiques, face aux challenges de l’intelligence artificielle, de la nourriture durable, du bien vivre, du bien vieillir, etc.

Créer un observatoire du vieillissement

Le bien vieillir est un sujet phare, au point d’y consacrer un observatoire. Grâce aux travaux des sciences humaines, on pourra étudier les facteurs sociaux et environnementaux qui affectent le vieillissement.

Ouvrir deux masters et un département

Le master Information et médiation scientifique et technique veut former les futurs journalistes à traiter des sujets environnementaux.

Le second – Pratiques immersives et interactives – s’adresse à des professionnels des arts numériques qui s’intéressent à des postes de direction ou à la recherche.

C’est aussi l’année de rentrée des étudiants du nouveau département de pharmacie, formation jusqu’alors manquante à Nice.

Poursuivre ses projets solidaires

Le dressing solidaire de Carlone a été un succès. Cette année, il a vocation à s’exporter dans des événements extérieurs.

Même constat pour les frigos solidaires des campus Saint-Jean-d’Angély à Nice et Georges-Méliès à Cannes, qui doivent être étendus à tous les autres.

Développer son lien avec les acteurs locaux

L’Université Côte d’Azur cherche un modèle économique pérenne. En attendant les résultats d’une mission menée pendant trois mois, elle travaille avec les collectivités et entreprises locales, via sa fondation, pour financer des projets.

« On imagine tout ce que l’on peut pour améliorer le lien et la collaboration avec des acteurs qui, historiquement, n’étaient pas dans notre périmètre », explique Régis Brandinelli, le directeur général des services. Un modèle qui peut rappeler celui des universités anglaises.