Le 5 décembre 2022, des militants de la France Insoumise avaient été agressés par un groupe de cinq individus issus de la mouvance ultra-droite à Lyon.
A la sortie du métro Vieux-Lyon, ils distribuaient des tracts pour réclamer la fermeture des locaux des Remparts, depuis dissous, lorsqu’ils avaient été violemment attaqués.
La semaine dernière, l’un des auteurs des faits a été jugé et condamné à Lyon. Ce jeune homme originaire de Feyzin n’avait pas été le plus violent de sa bande, se contentant de participer à la bousculade tandis que ses camarades s’acharnaient. L’un des insoumis avait été violemment frappé au visage (voir photo) et avait obtenu 7 jours d’ITT.
Seul membre du groupe jugé, le Feyzinois a écopé de 4 mois de prison avec sursis. Il devra également suivre un stage de citoyenneté.
Une peine qui a ulcéré la députée LFI de Lyon Anaïs Belouassa-Cherifi. Les faits s’étant déroulés sur sa circonscription, la probable candidate aux élections municipales 2026 a déclaré que « la violence fasciste reste impunie » à Lyon.
Sur les réseaux sociaux, elle critique « une justice qui minimise l’extrême droite » et qui « envoie un signal de tolérance aux fascistes ». Ce qui constituerait une « double peine » pour les victimes insoumises, à savoir « subir la violence puis lutter contre l’impunité ».
À Lyon, des militants LFI frappés en plein tractage par l’extrême droite en 2022.
Arcade ouverte, dents cassées, fracture du plancher orbital pour Clément, 18 ans, militant insoumis.
➡️ 4 mois de sursis et un stage pour l’agresseur. La violence fasciste reste impunie. pic.twitter.com/Wx7IqiE9H1
— Anaïs Belouassa Cherifi (@BelouassaAnais) September 11, 2025