Depuis le 28 avril dernier, le chemin des douves du fort Napoléon est fermé à toute déambulation. Et ce, en raison du risque d’effondrement d’un mur constaté le long de ce chemin qui fait le tour des remparts. L’interdiction d’accès ne sera levée, avait annoncé la Ville au printemps, qu’après la réalisation de travaux de confortement du mur fragilisé. Six mois plus tard, la situation n’a guère évolué puisque, pour le moment, aucune intervention n’est encore programmée. Et pour cause: le chemin des douves étant partagé entre le bâti (propriété de la Ville) et l’espace boisé (qui appartient au Département), il reste à déterminer à qui incombe la réparation.
Pour y parvenir, indique le Département, « une prestation de bornage a été commandée. Le géomètre est en train de finaliser son rapport et devrait proposer une rencontre sur site prochainement (pour un bornage contradictoire). Ce n’est qu’à l’issue seulement de ce rendez-vous que la responsabilité de réaliser ces travaux sera définie « .
Des parcours thématiques dans la forêt
Dans cette attente, un renforcement de la sécurisation sur place a été requis. Le Département va ainsi consolider le barriérage permettant de condamner l’accès vers la zone impactée. Et il a été demandé à la commune de condamner l’accès au fossé sec.
Outre la réparation du mur effondré, le Département se dit prêt à mettre en œuvre le projet de valorisation de l’espace boisé du fort, classé espace naturel sensible (ENS). « Les différentes réflexions menées sur ce site ont permis d’aboutir à une phase opérationnelle avec de premiers travaux dès début octobre de cette année », indique la collectivité concernée.
De quoi s’agit-il? Le projet, explique-t-on à l’hôtel départemental, consiste à aménager « des parcours de découverte illustrés sous forme d’un musée à ciel ouvert, permettant la mise en avant et les explications autour des richesses historiques du site et de la fameuse bataille remportée sur les Anglais en 1793 » par les troupes de Bonaparte, alors jeune capitaine d’artillerie.
Au-delà de ce fort contexte historique, est-il également précisé, « les richesses naturelles du site seront aussi exposées, au même titre que les nombreux points de vue offrant une lecture privilégiée de l’histoire de la rade ». Le montant de ces aménagements s’élève à environ 470.000 euros TTC. Leur livraison est prévue dans le courant du 1er trimestre 2026.