EXCLUSIF – Ils ont ouvert leurs portes ou accueillent un nouveau chef depuis quelques jours ou semaines : notre avis sur les derniers restaurants dont bruisse le Tout-Paris.
Pantagruel : 8,5/10
Rien de plus délicat que de déménager un restaurant. Une fois sur deux, l’enseigne y perd en âme ce qu’elle croit y gagner en meubles. Le Pantagruel du bon côté de l’audace, lâchant, en cette rentrée, ses quatre petits murs du Sentier (désormais le Panurge) pour succéder à ce qui fut, tour à tour, Chez Pierre, le Zébulon, l’Aube. Cette fois pourrait bien être la (très) bonne, car si la salle à double détente, certes feutrée, s’emmêle un peu les couleurs et les tentures, les fourneaux de Jason Gouzy se libèrent en volume comme en amplitude et impressionnent à cultiver une rare cuisine de la variation. Exercice souvent casse-pipe qui emballe, ici, autour de l’araignée de mer du Guilvinec, du homard breton, du maigre corse, du pigeon du Gâtinais et des derniers melons provençaux. Les uns, les autres, tour à tour traités en trilogie, virevoltant dans les textures, les cuissons, les sauces, les terre-mer et les émotions qu’on en retire, au risque parfois d’en faire un peu trop. Pantagruel n’a…
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