Par
Mafalda Betty
| Rédactrice

Citoyenne du monde qui adore les blind tests des années 90, elle se passionne pour les histoires de cœur avec ou sans happy end des personnalités françaises et internationales.

Appelé désormais officiellement Alain Delon, le plus jeune fils de la star a saisi la justice pour faire valoir ses droits dans l’héritage de son père, face à sa soeur Anouchka Delon notamment. Ses motivations sont des blessures familiales, a-t-il été dit mais beaucoup d’argent est aussi en jeu.

Derrière la démarche d’Alain-Fabien Delon pour la succession, se cache un joli pactole de plusieurs millions d’euros

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Aux larmes et aux hommages succèdent désormais les conflits d’héritage. La mort d’Alain Delon le 18 août 2024 a suscité une vague d’émoi au regard de la légende qu’il représentait pour le cinéma français et le pays tout entier, mais les différends au sein de sa famille refont plus que jamais surface. Certes, de son vivant, les relations entre les membres de son clan étaient complexes mais Anthony Delon avait affirmé en novembre 2024 que l’affaire était réglée concernant la succession. Les choses ont pris une nouvelle tournure ce 2 septembre quand le dernier de la fratrie Alain-Fabien Delon – que l’on doit désormais appeler Alain tout court – a assigné en justice Anouchka et Anthony ainsi que les exécuteurs testamentaires d’Alain Delon dans le but de faire annuler les documents qui divisaient la fortune de l’acteur en 3 parts et qui nommaient Anouchka comme seule héritière du droit moral de l’acteur. Selon les informations du magazine Voici, derrière cette procédure, se cache une souffrance mais aussi beaucoup d’argent.

« Avec cette assignation, il a tout envoyé valser », indique à Voici un proche de la famille. La succession va connaître un long chemin avant d’être réglée, à l’image de celle de Johnny Hallyday et Jean-Paul Belmondo. Une réunion avait eu lieu pour tenter de trouver une solution après cette annonce. Entrevue dont Paris Match avait obtenu quelques informations. On apprenait notamment que “sa motivation n’était nullement pécuniaire” mais que l’idée de ne pas avoir son mot à dire sur tous les projets qui pourraient toucher à l’image de son père (Anouchka a entièrement hérité du droit moral) avait fait changer d’avis celui qui est désormais père d’une petite fille prénommée Romy.  Puis, la revue Voici soulignait que cette action tombe à pic pour faire de la publicité au comédien en herbe : “Il sort un livre en novembre [La personne de confiance aux éditions Flammarion, ndlr], alors cette plainte, c’est un moyen de préparer la promo et d’occuper le terrain. Mais tout ça donne une image pathétique de la famille.” 

Dans le numéro de ce 12 septembre, des précisions sont apportées aussi sur la somme d’argent qu’il pourrait avoir. « Il veut récupérer 25% de la société Adil – pour l’heure dans les mains de sa soeur Anouchka – qui gère les licences d’Alain Delon en Asie et en Europe de l’Est, un pactole estimé à plus de 3 millions d’euros« , d’après une source experte du dossier. Sans parler de la relation personnelle compliquée entre Anouchka et son petit frère qui sont nés du couple formé par Alain Delon et la mannequin néerlandaise Rosalie van Breemen, Alain-Fabien n’ayant jamais obtenu l’admiration que son père avait pour sa fille chérie. Qu’en est-il d’Anthony Delon, l’aîné de bientôt 61 ans dont la mère est Nathalie Delon ? Le père de trois filles cherchait l’apaisement et se retrouve malgré lui plongé dans ce dossier compliqué.

Un exécuteur testamentaire d’Alain Delon dans le viseur

Une affaire complexe car de nouveaux éléments ont été apportés et redistribuent les cartes. Paris Match révélait que selon les documents qu’ils ont dévoilés à la justice, l’avocat d’Alain Delon qui est aussi l’un des exécuteurs testamentaires, maître Christophe Ayela, aurait un « conflit d’intérêts en raison du mandat d’avocat qui l’a lié à Anouchka Delon dans un litige l’opposant à eux », il aurait aussi « tenté de leur faire supporter, à eux seuls, les droits de succession ». Sont également mis en avant les propos diffamatoires tenus par l’avocat à leur encontre en janvier 2024 alors qu’il représentait encore leur père.