Privé d’interlocuteur ministériel pour faire aboutir ses revendications, le SNCTA a décidé de lever son préavis de grève. Il entend toutefois poursuivre le mouvement du 7 au 9 octobre.

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Publié le 12/09/2025 14:45

Mis à jour le 12/09/2025 14:54

Temps de lecture : 2min

Un avion d'Air France passe devant la tour de contrôle de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, à Cornebarrieu (Haute-Garonne), à 14 mars 2025. (FREDERIC SCHEIBER / HANS LUCAS / AFP)

Un avion d’Air France passe devant la tour de contrôle de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, à Cornebarrieu (Haute-Garonne), à 14 mars 2025. (FREDERIC SCHEIBER / HANS LUCAS / AFP)

Le Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien lève son préavis de grève. Le principal syndicat de la profession a annoncé, vendredi 12 septembre, qu’il reportait son mouvement social du 18 septembre, qui devait s’inscrire dans le cadre de la vaste journée d’action nationale prévue ce jour. Il entend toutefois poursuivre le mouvement du 7 au 9 octobre.

« Compte tenu du fait qu’un nouveau Premier ministre a été nommé et qu’un certain temps va être laissé pour composer le gouvernement, on n’a pas d’interlocuteur pour réussir à aboutir sur les revendications du niveau ministériel d’ici le 18 septembre », a expliqué le secrétaire général du syndicat, Guillaume Sintes. Le SNCTA avait regretté, mardi, qu’aucune réunion de conciliation, pourtant prévue par la loi, n’ait jusqu’ici été programmée. Le syndicat s’était dit prêt à « la reprise d’un dialogue social constructif ».

Fin août, le SNCTA, qui représente 60% des voix dans la profession, avait appelé à la grève en déplorant un « dialogue infructueux » et l’absence de « perspective d’avancée et de réforme » dans le secteur. Le syndicat demande le « rattrapage intégral de l’inflation » en matière salariale pour 2024, mais aussi une évolution de la gouvernance de la profession.

Le Syndicat national des pilotes de ligne, première organisation de la profession, n’a pas appelé à la grève le 18 septembre. Chez Air France, FO, premier syndicat du groupe, a appelé ses adhérents à rejoindre le mouvement pour « combattre l’austérité ». La CFDT, deuxième organisation représentative, est sur la même ligne, tout comme la CGT. Dans le secteur ferroviaire, trois syndicats représentant 70% des voix ont lancé un appel à la grève pour le 18. Ce sera « très probablement une journée noire », a prédit, jeudi, le ministre des Transports démissionnaire, Philippe Tabarot.