Des personnes rendent hommage à l’influenceur Charlie Kirk, devant un mémorial improvisé à l’Orem City Center Park, à Orem, le 11 septembre 2025. MELISSA MAJCHRZAK / AFP
Donald Trump a assuré, vendredi 12 septembre, que le tueur présumé de l’influenceur conservateur Charlie Kirk avait été arrêté, dans une interview à la chaîne de télévision Fox News. « Je pense, avec un haut degré de certitude, que nous l’avons en détention », a déclaré le président américain, ajoutant que « quelqu’un de très proche l’a[vait] dénoncé ».
Il a expliqué que le père du suspect lui-même ainsi qu’un pasteur avaient joué un rôle dans cette arrestation. « Je peux me tromper, mais je vous dis ce que j’ai entendu », a ajouté le président américain sur le plateau de la chaîne, à New York. Des médias américains ont annoncé qu’un suspect avait été arrêté, sans que la police fédérale américaine (FBI) ait confirmé cette information.
Charlie Kirk, influenceur conservateur et cofondateur de l’organisation de jeunesse conservatrice Turning Point USA (TPUSA), a été tué par balle, mercredi, lors d’un rassemblement en plein air dans une université de l’Utah, dans l’ouest des Etats-Unis. L’homme de 31 ans avait été transporté à l’hôpital dans un état grave, avait fait savoir l’agence américaine Associated Press. Après l’attaque contre M. Kirk, deux personnes avaient été arrêtées par les autorités, avant d’être relâchées rapidement.
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Un acte « ciblé »
Le FBI, qui a publié plusieurs photos et vidéos du suspect, a évoqué un acte « ciblé » contre Charlie Kirk, porte-drapeau de la jeunesse trumpiste désormais vu comme un « martyr » par les néoconservateurs américains et l’extrême droite européenne. Ces photos et vidéos montrent un jeune homme svelte, habillé d’un tee-shirt sombre à manches longues avec un drapeau américain sur le torse, jean et lunettes de soleil, casquette bleue sur le crâne et chaussures de sport aux pieds.
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Dans une allocution diffusée sur Truth Social mercredi soir, le président américain avait salué en Charlie Kirk, qui avait activement participé à sa campagne, un « martyr de la vérité et de la liberté ». Alors que l’on ignore encore à ce stade l’identité comme le profil du meurtrier, Donald Trump avait dénoncé « la violence politique de la gauche radicale ».
« Depuis des années, la gauche radicale compare des Américains formidables comme Charlie aux nazis et aux pires criminels et meurtriers de masse du monde. Ce genre de rhétorique est directement responsable du terrorisme que nous connaissons aujourd’hui dans notre pays, et cela doit cesser immédiatement », a accusé le président américain. « Mon administration retrouvera tous ceux qui ont contribué à cette atrocité et à toute autre violence politique, y compris les organisations qui les financent et les soutiennent », a-t-il encore lancé.
La mort de Charlie Kirk est un « assassinat politique », avait dénoncé, sans avancer d’éléments, le gouverneur de l’Utah, Spencer Cox. « C’est un jour sombre pour notre Etat. C’est un jour tragique pour notre pays », avait déclaré l’élu républicain lors d’une conférence de presse.
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