Depuis un an maintenant, Muriel Robin et Anne le Nen sont propriétaires d’une maison à Nice, un pied-à-terre au calme, loin de l’agitation parisienne, mais près des cuisines du restaurant qu’elles ont ouvert dans la région.
Jusque-là, c’est en Corse, où elles avaient une maison, que Muriel Robin et Anne Le Nen allaient se ressourcer. Mais c’est désormais à Nice, où elles ont acheté un pied-à-terre en septembre 2024, qu’elles vont passer la moitié de leur temps, avec leur chien Poupy. « On connaissait un peu la région pour venir fréquemment chez Patrick Mouratoglou faire des stages de tennis », a confié Anne Le Nen dans une interview accordée à « Nice Matin ». Et d’ajouter : « Avec Muriel, on avait une maison en Corse mais on commençait à envisager autre chose et on a alors vu la photo de la maison niçoise. Cela cochait toutes les cases : la nature, la randonnée, la gastronomie, la mer, la montagne, le confort médical, l’Italie proche, des amies, le restaurant, la facilité de faire des allers-retours avec Paris, etc. »
Ce qui leur a plu, aussi, c’est l’ambiance sur la Côte d’Azur : « Les gens sont différents de Paris, plus authentiques, l’offre culturelle est copieuse, on peut s’évader, se reposer et je fais un métier où j’écris beaucoup. Et, ici, c’est sans doute un lieu parfait pour écrire, écrire ensemble notamment, avec l’idée peut-être de remonter sur scène. Je le dis souvent, il faut un peu de paradis pour écrire, et ici c’est parfait parce qu’on voit l’horizon », a ajouté Muriel Robin, 70 ans, qui rêvait « d’avoir [sa] maison avec un terrain, des animaux, la nature, le calme ». Un rêve qu’elle ne voulait pas attendre de réaliser : « En fait, plus le temps passe, plus on veut aller vers ce qu’on aime […]. Je veux être en forme et profiter. C’est maintenant que j’ai envie de ma maison et de mes animaux, de me poser. » Et profiter de la douceur de vivre du sud de la France : « En janvier, on avait déjeuné tous les midis dehors, avec cette lumière incroyable. J’adore les endroits où il y a deux saisons dans la même journée. Ça me bouleverse beaucoup. »
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Le projet culinaire de Muriel Robin et Anne Le Nen
Pour autant, à Nice, elles ne sont pas oisives. Elles se sont associées à une connaissance, Jessica Nahon, qu’Anne Le Nen a rencontrée à la fac de sciences éco, à Nice justement, pour ouvrir un restaurant, La Cantine de Jo, près de la Promenade des Anglais. « Ça a toujours été un peu notre envie et notre rêve d’avoir quelque chose professionnellement ensemble, d’avoir quelque chose en commun. Et puis voilà, Jessica a eu l’idée de la Cantine, de ce concept qui nous a séduits, Muriel et moi, et on a eu envie de nous y associer », a glissé Anne Le Nen. Et Muriel Robin d’ajouter avec humour : « Vous passez commande directement à table via votre téléphone, vous payez et comme je suis une spécialiste de l’addition, le problème est réglé. » Un concept qu’elles aimeraient franchiser.
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