« Nous savons que d’autres enfants ont subi de telles violences, annonçait l’évêque de Nantes, le 29 août, après avoir révélé que des abus sexuels avaient été commis au sein de l’établissement catholique Saint-Stanislas, à Nantes. Il est nécessaire de faire la lumière sur ce qui a pu se passer dans l’ensemble de l’enseignement catholique de Loire-Atlantique. »

Une cellule d’accueil et d’écoute, composée d’un psychologue, deux médecins, une infirmière et trois avocats a été immédiatement mise en place.

« Trente-neuf étaient en lien avec Saint-Stanislas »

Près de quinze jours plus tard, soixante-quatorze anciens élèves se sont manifestés, dont « quatorze témoins ». « Trente-neuf étaient en lien avec Saint-Stanislas », précise l’évêché, que nous avons sollicité.

Comme Ouest-France l’a rapporté à travers des témoignages, d’anciens collégiens ou lycéens d’autres établissements privés nantais ont fait part d’agressions sexuelles.

« Les éléments seront transmis au procureur de la République », a assuré l’évêque, Mgr Percerou.