Politique

Publié 12 Septembre 2025
Mis à jour 12 Septembre 2025

Vladimir Poutine et Xi Jinping. DR.

Vladimir Poutine et Xi Jinping. DR.

Les derniers événements en Chine montrent, l’un après l’autre, l’émergence d’un tandem Chine/Russie plus fort que jamais face à un Occident divisé et affaibli par le naufrage de l’Amérique méthodiquement orchestré par son président Donald Trump, au point qu’il n’est plus guère permis de douter de l’existence d’une alliance stratégique solide entre Pékin et Moscou.

L’ « alliance » sino-russe représente une puissance de projection militaire colossale en mesure de bouleverser l’équilibre des forces planétaires, estiment nombre de spécialistes en géopolitique.

« Il n’est plus suffisant de dire que les forces armées chinoises, l’Armée populaire de libération, rattrape ou copie les équipements militaires étrangers. Aujourd’hui, la Chine innove et mène la danse, » affirmait le 3 septembre Sam Roggeveen, directeur du International Security Program de l’Institut Lowy, un think tank indépendant fondé en avril 2003 spécialisé dans les questions politiques, stratégiques et économiques internationales basé à Sydney.

« Dans le cadre de cette évolution, l’équilibre militaire régional qui penchait en faveur des Etats-Unis et de leurs partenaires depuis des décennies est en train d’être irrémédiablement changé, » ajoute cet expert cité par le trimestriel américain Foreign Policy.

La dernière démonstration savamment orchestrée de cette puissance devrait convaincre : les présidents chinois et russe Xi Jinping et Vladimir Poutine étaient, côte à côte, rayonnants et détendus sur la tribune officielle face à la place Tiananmen pendant les quelque 90 minutes qu’a duré l’incroyable parade militaire pour célébrer le 80è anniversaire de « la victoire contre le fascisme » à la fin de la Seconde guerre mondiale en 1945.

Il y avait également – pour la première fois à leur côté – le dictateur nord-coréen Kim Jong-un ainsi que, plus en retrait mais bien là, le président indonésien Prabowo Subianto qui avait fait le déplacement en dépit des émeutes qui, presque au même moment, secouaient Jakarta, la capitale de son pays, de même qu’une brochette de dirigeants plus ou plus proches de Pékin dont le président iranien Massoud Pezeskhian.

La Chine fait étalage de sa puissance militaire, la Russie prend le même chemin

Cette journée a été l’occasion pour la Chine communiste de faire étalage de sa puissance militaire, un ballet minutieusement préparé dans le but prioritaire de renforcer encore le nationalisme déjà incandescent dans le pays mais aussi de convaincre ceux qui en doutent encore que désormais Pékin n’a plus peur de rien, son dirigeant suprême affichant de plus en plus ostensiblement sa volonté de prendre les rênes du monde de demain.

Pour Suyash Desai, politologue d’origine indienne spécialisé dans les questions de défense chinoises, cité le 3 septembre par le quotidien britannique Financial Times, la nature des nouvelles armes montrées lors de ce défilé montrent que « clairement, l’APL a observé et tiré des enseignements des trois conflits et guerres récents, » à savoir la guerre en Ukraine, le conflit israélo-palestinien à Gaza et le bref affrontement armé entre l’Inde et le Pakistan cette année.

Parallèlement, Vladimir Poutine suit plus ou moins le même chemin d’une attitude décomplexée et conquérante. L’intrusion surprise et inédite depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février 2022 d’une vingtaine de drones russes dans l’espace aérien polonais aux premières heures de la journée de mercredi 10 septembre n’a trompé personne : ce n’était à l’évidence pas un accident ou une erreur, mais un acte réfléchi et délibéré de la Russie visant à tester la réaction de l’OTAN.

Or si l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord que le président français Emmanuel Macron déclarait en novembre 2019 en « mort cérébrale » a repris des couleurs depuis l’entrée en guerre de la Russie contre l’Ukraine le 24 février 2022, l’alliance est par nature fragile car elle réunit trente-deux pays membres aux intérêts parfois divergents et, par-dessus tout, dépend des Etats-Unis qui en sont la pièce maîtresse.

Confrontés à cette attaque surprise, des avions de combat néerlandais F-35 furtifs de fabrication américaine et d’autres chasseurs polonais ont aussitôt été mobilisés pour détruire ces drones, tandis que des missiles sol-air Patriot allemands étaient mis en état d’alerte.

Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a aussitôt déclaré que l’alliance était « déterminée à défendre chaque centimètre carré du territoire allié, » dans ce qui constitue l’épisode militaire le plus grave entre la Russie et l’OTAN depuis février 2022. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a déclaré que des drones Shahed (de conception iranienne fabriqués grâce à une technologie chinoise) étaient impliqués dans cette « violation sans précédent de l’espace aérien de la Pologne et de l’Europe. »

« Une fois de plus, la Russie teste les États frontaliers, l’UE et l’OTAN, » a renchéri le commissaire européen à la défense, Andrius Kubilius. « Moscou teste toujours les limites du possible et, s’il ne rencontre pas de réaction forte, passe à un nouveau niveau d’escalade, » a commenté le président urkainien Volodymyr Zelensky.

Vladimir Poutine met l’OTAN à l’épreuve, quelle sera sa réponse ?

Voilà pour les déclarations. Quels seront les actes ? En vérité, quelle réaction véritablement crédible peut entreprendre l’OTAN pour espérer dissuader la Russie de poursuivre ces opérations qui sont autant d’actes d’intimidation sans risquer d’initier une escalade risquée si elle devenait non contrôlée ? Pour certains observateurs, Vladimir Poutine s’en servirait alors comme d’un prétexte pour des contre-mesures nettement plus graves.

Là intervient le facteur Donald Trump. Pour que cette dissuasion occidentale soit crédible, « il faudrait que le président Donald Trump fasse preuve de courage, » ironise l’hebdomadaire britannique The Economist dans sa livraison du 10 septembre. Or, jusqu’à présent il a précisément fait preuve du contraire.

« Bien qu’il ait promis de mettre fin à la guerre en Ukraine en une journée, il s’est laissé mener par le bout du nez par Vladimir Poutine. Il a insisté pour obtenir un cessez-le-feu, puis a abandonné cette idée ; il a menacé la Russie de sanctions sévères, mais ne les a pas imposées ; il a appelé M. Poutine à s’asseoir à la table des négociations avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, mais s’est ensuite tu sur cette idée également. M. Trump affirme détester les effusions de sang, mais il est resté passif alors que M. Poutine intensifiait ses frappes de drones sur l’Ukraine. La réponse de M. Poutine à l’initiative de paix de M. Trump est de 800 drones par nuit, » explique l’hebdomadaire.

Visiblement, les déclarations et les actions de Donald Trump ajoutent à la confusion générale et constituent autant de cadeaux faits à Pékin. « Tout le monde n’était pas d’accord sur tout lors de la grande fête organisée par M. Xi [lors du sommet les 31 août et 1er septembre à Tianjin de l’Organisation de coopération de Shanghai organisation créée par la Chine en 2001 pour faire pendant aux organisations occidentales]. L’OCS est loin d’être une alliance de type OTAN. Mis à part le facteur unificateur que constitue le désenchantement vis-à-vis de l’Amérique de M. Trump, ces pays ont souvent peu de points communs, » soulignait le 2 septembre le même média britannique.

« Les dirigeants européens étaient notamment absents des célébrations. Pourtant, réunir des parties disparates ayant des intérêts différents n’est pas un signe de faiblesse. C’est ce que seules les superpuissances sont capables de faire. Le fait que la Chine ait accueilli autant de dirigeants à Tianjin et Pékin témoigne de sa puissance croissante. La Chine ne dirige pas encore un nouvel ordre mondial. Mais cela montre à quel point M. Trump nuit aux intérêts américains, » ajoutait cet hebdomadaire.

Pour Wolfgang Ischinger, président du Conseil de la Fondation de la Conférence de Munich sur la sécurité, le fait que Xi Jinping ait réussi à rassembler tant de hauts responsables mondiaux est en soi « préoccupant. » « Ces photos m’inquiètent, » a-t-il déclaré le 5 septembre à la chaîne de télévision américaine CNBC, évoquant la réunion tripartite entre Xi Jinping, Vladimir Poutine et le Premier ministre indien Narendra Modi.

Le monde va-t-il dans la mauvaise direction ?

« Nous savons qu’il n’y a pas d’harmonie totale entre l’Inde et la Chine […] mais le monde va dans la mauvaise direction ici, » a encore estimé ce responsable politique qui occupe plusieurs postes liés à la politique étrangère, y compris au Conseil européen des relations étrangères et au Conseil atlantique à Washington.

« Je pense que nous devons accepter le fait qu’il existe au moins la possibilité qu’une sorte d’alliance anti-occidentale se forme pour créer un ordre mondial différent, qui ne nous plaira pas, davantage fondé sur le pouvoir, la force militaire et les régimes répressifs, » a ajouté cet ancien ambassadeur d’Allemagne aux Etats-Unis.

Pour Seong-Hyon Lee, chercheur senior à la Fondation George H. W. Bush pour les relations entre les Etats-Unis et la Chine et chercheur associé au Centre asiatique de l’université Harvard, ceux qui rejettent la portée de ces liens de plus en plus forts en invoquant l’absence d’alliance formelle entre Pékin, la Corée du Nord et la Russie « passent à côté de l’essence même d’un partenariat profondément fonctionnel. »

« Le sommet et le défilé [de la semaine dernière à Pékin] ont été la manifestation publique d’un profond changement dans la posture stratégique de la Chine : un profond « découplage psychologique » avec l’Occident, » a-t-il déclaré. « Pékin a conclu que la réconciliation stratégique avec Washington n’était plus un objectif viable et poursuit désormais activement un nouvel ordre mondial, » a encore jugé ce même chercheur.

« L’erreur la plus dangereuse que Washington et ses alliés pourraient commettre serait de mal interpréter la nature de ce défi, » a-t-il insisté. « Se focaliser sur l’absence d’alliance formelle revient à se soustraire au risque d’une nouvelle guerre. La menace est […] un réseau fluide et adaptable qui opère dans les failles laissées par le droit international, tirant parti de l’ambiguïté et du déni plausible, » a-t-il encore estimé.

Pour Evgeny Roshchin, chercheur invité de la Johns Hopkins School of Advanced International Studies, il est néanmoins peu probable que cette alliance qui se dessine autour du sommet de l’OCS puisse aller beaucoup plus loin que dans sa forme actuelle.

« Le sommet de l’OCS n’est pas, et ne deviendra probablement jamais, une alliance militaire traditionnelle, » a-t-il indiqué, cité par la CNBC, tout en observant que « le sommet a révélé au moins l’existence d’un bloc cohérent rassemblant des États aux ambitions distinctes, capables de s’aligner tactiquement dans certains domaines, mais dépourvus de l’engagement unifié que l’on pourrait attendre dans le cadre d’un accord de type article 5 de l’OTAN. »

Mais les choses sont-elles aussi simples ? « Dans le calcul brutal des relations internationales, les bonnes intentions font une mauvaise stratégie. La guerre en Ukraine nous met brutalement face à cette vérité dérangeante. Sur le plan moral, les choses sont claires. La Russie a violé tous les principes de souveraineté qui sous-tendent notre ordre international […] Pourtant, la clarté morale, aussi satisfaisante soit-elle, ne peut se substituer à la sagesse stratégique. La dure réalité qui se dégage de ce conflit est celle que les dirigeants occidentaux refusent de reconnaître : nous ne pouvons pas gagner une lutte prolongée contre un axe unifié Russie-Inde-Chine, » estime Georg Schoelhammer, politologue autrichien, dans les colonnes du quotidien en ligne européen Brussels Signal le 9 septembre.

Jusqu’où iront la Chine et la Russie ?

Voilà donc posée la question de fond : la Chine et la Russie tirent ensemble parti de la faiblesse – sinon de la complicité avec la Russie – de Donald Trump pour avancer leurs pions sur l’échiquier mondial avec pour objectif de saboter l’unité du monde démocratique et le remplacer par un nouvel ordre mondial dont Pékin entend prendre la tête. Jusqu’où iront-ils ?

Il paraît, sur le fond, vraisemblable que dorénavant, Pékin et Moscou coordonnent étroitement leurs opérations militaires comme l’ont d’ailleurs montré de nombreuses opérations conjointes de plus en plus fréquentes de patrouilles navales et aériennes dans des zones sensibles à proximité du Japon, de la Corée du Sud et de Taïwan.

Rappelons que le 4 février 2022, moins de trois semaines avant le déclenchement des hostilités russes contre l’Ukraine, Xi Jinping et Vladimir Poutine avaient déclaré au sortir de plusieurs heures d’entretiens à Pékin que la coopération sino-russe serait désormais « sans limites, » suggérant ainsi que celle-ci pouvait englober le domaine militaire.

« Ils ne veulent rien de moins qu’un nouvel ordre mondial, » estime Richard Fontaine, le 5 septembre dans les colonnes du New York Times. Pour cet ancien conseiller en politique étrangère du sénateur John McCain, « cette Chine, alignée sur ces autres États, pourrait bouleverser l’ordre international existant et résister au principal architecte du système actuel, les États-Unis. »

« Disqualifier [la solidité de cette entente nouvelle] revient à méconnaître sa véritable nature : une alliance de quatre pays qui, malgré leurs différences considérables, voient dans les États-Unis un adversaire commun, » juge-t-il. « Le groupe a un objectif beaucoup plus ambitieux. Il recherche, à l’instar des puissances de l’Axe de la Seconde Guerre mondiale (Allemagne, Italie et Japon), « un nouvel ordre des choses » dans lequel chaque pays peut revendiquer « sa place légitime ». Or « C’est l’impact militaire de leurs liens qui sera sans doute le plus important. Ces pays partagent leur technologie et leur savoir-faire militaires de manière à réduire l’avantage militaire des États-Unis, » commente-t-il encore.

Pour le Wall Street Journal, qui le 7 septembre cite des diplomates occidentaux et des observateurs de la Chine, « le fossé entre les aspirations de Pékin et celles de ses partenaires juniors se réduit clairement. La rapidité et l’ampleur avec lesquelles ces contradictions pourront être comblées détermineront la forme du système international qui émerge après que le président Trump a bouleversé le réseau d’alliances de Washington en Asie et en Europe. »

« La Chine se montre de moins en moins discrète quant à son appartenance à ce qu’on appelle l’axe du bouleversement. Poussée par l’intensification de la concurrence sino-américaine, la Chine veut montrer que, contrairement à l’éloignement des alliés par les États-Unis, elle est plus à même de rallier ses amis autour d’elle, » juge ainsi Tong Zhao, chercheur senior au think tank Carnegie China cité par le même journal.

« La Chine voit une opportunité d’affirmer son propre leadership alors que les États-Unis sapent leur crédibilité internationale, » souligne-t-il.

Pour de nombreux observateurs à Pékin, le désordre actuel à Washington et les divisions entre les principales démocraties mondiales offrent à la Chine une chance unique, qui lui permet de se soucier moins des retombées diplomatiques d’un rapprochement avec des Etats parias tels que la Russie et la Corée du Nord, relève encore le journal.

Les objectifs de Donald Trump mis en échec

Comme pour illustrer cette tendance, Wang Dong, professeur à l’École d’études internationales de l’université de Pékin, a récemment déclaré : « La Chine et la Russie partagent une vision très forte de la manière dont le nouvel ordre international devrait fonctionner. Nous pensons que l’hégémonie américaine touche à sa fin – c’est une réalité objective, que vous le reconnaissiez ou non. » « Les deux parties – la Russie et la Chine – considèrent leur relation comme stratégique, et pas seulement en raison de l’animosité croissante de Washington, » ajoutait-il, ce que Pékin n’a jusque-là jamais reconnu explicitement.

Pour Alexander Gabuev, directeur du Carnegie Russia Eurasia Center, les rencontres de Pékin et Tianjin ont « mis en lumière l’échec d’une des priorités politiques de Trump : éloigner la Russie de l’orbite chinoise, » des efforts qu’il a qualifié de « pure fantaisie. »

Pour cet expert, cité le 4 septembre par le Washington Post, la plupart des résultats obtenus à Pékin resteront « invisibles » pour l’instant. « Mais à en juger par la présence de certaines personnes dans la salle [où se sont tenues les discussions], notamment des responsables militaires et bancaires, des discussions importantes — sur la coopération militaire, l’échange de technologies et la stratégie à adopter face aux droits de douane imposés par Trump — ont certainement eu lieu, » a-t-il ajouté.

Tout ceci prend place alors que resurgit l’idée d’un prochain sommet entre Xi Jinping et Donald Trump, ce dernier étant aujourd’hui en position de demandeur. Cette rencontre pourrait avoir lieu en octobre, à en juger par une activité diplomatique intense entre Pékin et Washington.

Selon plusieurs médias américains, Marco Rubio et Pete Hegseth, les secrétaires d’État et à la Défense américains, se sont entretenus avec leurs homologues chinois au cours de la semaine écoulée. Plusieurs analystes américains jugent que ce sommet pourrait se tenir en marge du prochain forum de coopération économique Asie-Pacifique prévu en octobre en Corée du Sud.

Trump et Xi se sont entretenus pour la dernière fois en juin, lorsqu’ils se sont mutuellement invités à visiter leurs pays respectifs. Les deux pays négocient actuellement les droits de douane, qui sont temporairement suspendus dans le cadre d’une deuxième trêve de 90 jours jusqu’en novembre. Il paraît probable que Xi Jinping se trouvera en position de force face à son rival dont les échecs sont patents. L’art sera de prendre le dessus sans humilier son adversaire.

Mais quelques soient les gesticulations à venir entre les deux hommes, il demeure que le centre de gravité géopolitique de la planète se déplace lentement mais sûrement en Asie avec pour principal bénéficiaire la Chine et pour perdants potentiels les alliés des Etats-Unis dans la région. Pour certains analystes, si les erreurs de jugement du 47è président américain devaient se poursuivre, le point de non-retour de la puissance sino-russe pourrait avoir lieu en 2027.

Le déséquilibre à la fois politique et géopolitique entre le bloc sino-centré et un Occident toujours plus fragilisé serait alors tel que Pékin pourrait se trouver en situation de conquérir Taïwan, de façon militaire ou non, sans que les Etats-Unis et ses voisins immédiats ne soient en capacité d‘intervenir. L’un des rêves de Xi Jinping serait alors accompli.

Pour autant, l’histoire n’est jamais écrite à l’avance et dans ce monde où les incertitudes se multiplient dans tous les domaines, personne ne pourrait raisonnablement prédire ce que sera la planète dans seulement un an.

Par Pierre-Antoine Donnet

Soutenez-nous !

Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates… Notre seul but : partager la connaissance de l’Asie au plus large public.

Faire un don

A propos de l’auteur

Ancien rédacteur en chef central de l’AFP, Pierre-Antoine Donnet est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages consacrés à la Chine, au Japon, au Tibet, à l’Inde et aux grands défis asiatiques. En 2020, cet ancien correspondant à Pékin a publié « Le leadership mondial en question, L’affrontement entre la Chine et les États-Unis » aux Éditions de l’Aube. Il est aussi l’auteur de « Tibet mort ou vif », paru chez Gallimard. Après « Chine, le grand prédateur », paru en 2021 (l’Aube), il a dirigé fin 2022 l’ouvrage collectif « Le Dossier chinois » (Cherche Midi). Début 2023, il signe « Confucius aujourd’hui, un héritage universaliste » (l’Aube) puis en 2024 « Chine, l’empire des illusions » (Saint-Simon) et « Japon, l’envol vers la modernité » (l’Aube). A paraître fin septembre: Taïwan, survivre libres (éditions Nevicata, collection l’âme des peuples)