Le tribunal judiciaire de Lille a tout récemment
condamné une société d’agents à verser des indemnités au LOSC,
sujet d’actualité sur lequel a rebondi Olivier Létang en conférence
de presse ce vendredi.

Le tribunal judiciaire de Lille a condamné la société d’agents
Pluton CP et certains de ses anciens salariés
à verser des indemnités supérieures à 800 000€
pour défaut de
prestation dans le cadre de deux transferts, ceux de Benjamin André
et Show en 2019. Cette nouvelle, révélée ce jeudi au grand public,
a été vivement commentée par Olivier Létang.

La beauté des transferts

Alors qu’il était interrogé sur les bénéfices réalisés par le
LOSC sur le marché des transferts cet été, et donc sur la santé
financière du club, Olivier Létang bifurquait soudainement sur
l’actualité : « Vous avez tous vu qu’une décision de
justice était tombée. C’est le LOSC qui a été volé, qui a
été spolié
, lâchait-il ainsi, tapant du poing sur la
table. Il y a 5 ans, quand je suis arrivé, on s’est demandé ce
que je racontais, mais le système qui était mis en place était très
simple (il l’explique ensuite, ndlr). […] Sur le dossier d’hier,
c’était super cocasse. J’étais président de Rennes quand Benjamin
(André) est parti. J’ai découvert en arrivant à Lille qu’un
agent, dont je n’ai même pas le numéro dans mon téléphone, je
connais pourtant un petit peu de monde, avait été mandaté pour
discuter et négocier avec moi.
C’est
remarquable », détaillait-il, avec le sourire.

L’agent dont il est question était un habitué du fait :
« Cet agent s’est également greffé au deal de Victor
Osimhen, dossier dans lequel il était censé discuter avec Naples.
Et ça, la veille de l’officialisation du transfert. C’est du
rapide… », poursuivait ainsi Olivier Létang.

Le dirigeant lillois a également confirmé que
« des dossiers » étaient encore
« entre les mains de la justice qui
continue à investiguer dans un contexte difficile avec des sommes
qui sont parties à l’étranger », précisait-il. Olivier
Létang concluait cet intermède par une phrase simple, mais choc :
« On a sauvé le club, maintenant on
nettoie. »
Le message est passé.