Depuis des années, des associations militent pour la fermeture du centre, telle Pro Anima, qui défend une recherche scientifique sans recours aux animaux. Vendredi, 12 ouistitis manquaient toujours « ainsi que trois boîtes à nid. Nous supposons que certains animaux ont été volés, sans exclure que certains puissent être aux abords du site », précise l’Unistra.

Deux animaux ont déjà été récupérés dans l’enceinte du site « et sont en bonne santé ». Des zootechniciens et des responsables du bien-être animal sont chargés des recherches des ouistitis susceptibles d’être encore aux abords ou sur le site, selon l’Unistra.

Le centre de recherche abrite plus de 800 singes de neuf espèces dont certains peuvent évoluer en plein air dans de vastes enclos. Les ouistitis pèsent entre 300 et 500 grammes à l’âge adulte, et ne représentent « aucun risque pour les populations locales », a tenu à rassurer l’Unistra.

Chances de survie « très faibles »

A contrario, cet animal est « plutôt stressé de se retrouver en dehors de son environnement et de ses congénères » et ses chances de survie à l’extérieur « sont très faibles » : le ouistiti vit dans une animalerie reproduisant les conditions de la forêt amazonienne, avec une température constante de 28 °C.

« Les cambrioleurs, par leurs actes, n’ont aucune préoccupation du bien-être de ces animaux », a déploré l’Université. « Une plainte a été déposée à la gendarmerie de Mundolsheim et les services des douanes ont été informés pour les contrôles aux frontières », a-t-elle indiqué. Les mesures de sécurité du site ont été renforcées.