Pour la première fois, des agneaux franciliens ont été vendus au marché de Rungis (Val-de-Marne) pour Pâques. La filière avait disparu dans la région depuis les années 1990 à cause des difficultés traversées par les agriculteurs, notamment en raison de la hausse des charges. « Dans les années 2000, il restait peu d’élevages ovins », rappelle David Tourte, éleveur près de Nemours (Seine-et-Marne) et président des bergers d’Île-de-France. Mais depuis cinq ans, la tendance s’inverse. Désormais, de jeunes éleveurs s’installent à nouveau en Île-de-France. Au point d’être le seul élevage en croissance dans la région.

C’est lors de la foire de Coulommiers (Seine-et-Marne) qu’il a pu échanger avec le grossiste Christophe Deplanche, président du syndicat des viandes du marché de Rungis, afin de le convaincre d’en vendre. Ainsi, neuf agneaux labellisés élevage ovin d’Île-de-France ont été écoulés dans la nuit de mercredi à jeudi 17 avril. Un partenariat voué à s’imposer dans la durée afin de relancer la filière.