L’incidence de la SLA, à l’instar des autres maladies neurodégénératives, augmente avec l’âge dès 50 ans et culmine autour des 70 ans. Elle évolue de façon variable mais rapide, le décès survenant le plus souvent en moins de cinq ans.
chartphoto / stock.adobe.com
Des chercheurs ont identifié des biomarqueurs sanguins spécifiques de la Sclérose latérale amyotrophique (SLA), qui permettraient une détection précoce de cette maladie neurodégénérative rare, mais au pronostic sombre.
Une étape importante dans le diagnostic de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), maladie neurodégénérative décrite dès 1869 par le fondateur de la neurologie Jean-Martin Charcot, vient d’être franchie avec la découverte d’un profil de protéines sanguines spécifique de la pathologie par des chercheurs américains des National Institutes of Health (NIH). L’étude, parue dans la revue Nature Medicine, montre en outre que ce profil semble prédictif car il apparaît des années avant les premiers symptômes, très variables, de cette maladie rare mais rapidement mortelle.
«C’est un travail très intéressant, confirme le Pr. Philippe Codron du Centre de référence de la SLA à Angers, car le délai diagnostique de la maladie reste important, entre 6 et 12 mois, ce qui est toujours très dur à vivre pour les personnes touchées par la maladie». Le diagnostic est d’autant plus difficile à poser que plus de 85% des cas dits «sporadiques» sont sans cause connue, donc sans un antécédent familial ou un facteur…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 79% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous