Dans une finale du championnat de France de Division 1 au meilleur des cinq matches, les Barracudas sont au pied du mur. Ils ont perdu les deux premières rencontres à Rouen le week-end dernier et reçoivent les Huskies avec le match 3 ce samedi 13 septembre, 16 h, à Veyrassi, dans l’espoir de se relancer.
Montpellier n’a pas besoin d’aller chercher bien loin pour savoir qu’une série n’est jamais gagnée. Son adversaire en finale, Rouen, en a fait la démonstration lors de la demi-finale face à Toulouse.
Menés deux matches à rien, les Huskies avaient remonté leur handicap de trois succès sur leur terre normande. Les Barracudas se retrouvent dans cette peau du poursuivant ; dos au mur, peut-être, mais à Veyrassi !
Invaincu à domicile
Car évoluer sur le Greg Hamilton Baseball Park n’a rien d’une partie de plaisir. « C’est un terrain “imprévisible”, sourit Olivier Brossier, le manager héraultais. Rouen joue sur un billard, un synthétique sans aucun faux rebond possible, là, ce n’est pas la même chose. Il faut arriver à se situer car il est grand, compliqué à négocier, avec des rochers blancs derrière, pour les champs extérieurs… On ne s’en rend pas compte mais il y a beaucoup de repères qu’il faut arriver à maîtriser pour ne pas faire de bêtises. »
Un avantage du terrain que Montpellier a su parfaitement utiliser cette saison avec 15 victoires en 15 matches à domicile. Une statistique qui ne peut que “booster” quand on se doit d’en gagner trois à la suite pour espérer un 5e titre de champion de France. « Ce match 3, ce samedi, sera essentiel pour savoir si on pourra renverser la tendance ou pas. Si on arrive à bien entrer dans la partie, à être agressif, efficace, tout est envisageable derrière. »
« Pas le droit à l’erreur »
« Rouen a fait deux matches chez lui quasi parfaits, pas d’erreurs, avec des lanceurs efficaces ; ils ont certainement signé leur meilleure prestation de l’année, au bon moment. Nous, on a joué moyennement et on n’a pas frappé quand il fallait, avec une moyenne d’attaque plus faible que d’habitude. Ça fait la différence. »
Ils se sont aussi facilités la tâche en prenant les devants dès le début des deux matches. « Après, le facteur psychologique entre en jeu, on veut en faire un peu trop, on ne fait pas les bons choix…. »
Mettre la pression d’entrée
C’est cette pression que Montpellier devra faire porter sur les épaules des Huskies. Scorer d’entrée pour gérer ses lanceurs sur une vision à trois matches durant le week-end.
« On sait qu’on peut les faire déjouer si on est à notre niveau, dans une bonne dynamique et confiants, insiste Olivier Brossier. On a des joueurs suffisamment expérimentés pour savoir que c’est possible, pour être patients à faire les bons choix. Tout est possible. Il ne faudra pas louper le coche. »
Match 3, ce samedi, à 16 h. Matches 4 et 5, si nécessaire, dimanche à 11 h et 14 h.
La finale du championnat de France élite se joue en même temps que celle de D3, à Clermont-Ferrand, ce week-end. Et Montpellier est sur les deux terrains. Une réussite sportive qui enlève donc des forces vives côté supporters. Du coup, l’appel est lancé pour la mobilisation générale à Veyrassi. L’entrée est gratuite.