Les gendarmes étaient sur le qui-vive. Ils savaient que quelque chose se tramait.

Quelque chose ? Un rassemblement de pilotes amateurs de sensations fortes, bien décidés à faire chauffer le bitume. Seulement voilà : sous une pluie battante, pendant une bonne partie de la nuit, les militaires ont contrarié leur projet jusqu’à les décourager.

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Rendez-vous avait d’abord été donné à 21 h 30 au sud de Nantes, à Basse-Goulaine. Problème pour les conducteurs de  quinze à vingt voitures  ayant convergé à cette adresse : les gendarmes étaient déjà là. Demi-tour.

Les gendarmes étaient toujours là

En guise de plan B, les automobilistes espéraient pouvoir se concentrer sur La Chevrolière ou sur Les Sorinières. Mais il y avait du  bleu , là encore, au bord des routes. Encore raté.

Visiblement très motivées, les voitures ont alors filé vers le nord, à Couëron, puis vers Treillières, peu avant 2 heures du matin. Mais à chaque fois, les militaires – qu’ils soient venus des compagnies de Rezé ou de Nantes – étaient dans leurs rétroviseurs.

Au final, le rendez-vous a capoté.  Les routes ne sont pas des circuits de Formule 1 , rappelle ce samedi matin un gendarme.  On le sait : ces rodéos peuvent être dangereux. 

« Les rodéos ne sont pas un jeu »

 Les rodéos urbains ne sont pas un jeu , pouvait-on également lire sur la page Facebook de la gendarmerie au mois d’août dernier.  Ils mettent en danger la vie du conducteur comme celle des autres, perturbent la tranquillité des habitants et sont sévèrement sanctionnés par la loi .