L’an dernier, la première édition des Universités d’été de la cause arménienne avait rassemblé 200 participants. Quel est le but de l’événement qui se déroulera ce samedi 12 septembre à l’école Hamaskaïne (12e) ?

Il s’agit d’aborder à la fois les questions générales de la communauté arménienne et d’organiser des tables-rondes en lien avec ce qui est en train de se jouer en Arménie, avec à chaque fois des intervenants spécialisés comme Astrid Artin Loussikian, présidente de l’association Aram, référente à Marseille et en France de la mémoire arménienne, la présidente du Comité de défense de la cause arménienne (CDCA), Anahit Akopian…

La transmission est au programme de ces Universités d’été…

Oui, parce que le sujet reste très important mais il ne faut pas que l’on s’enferme dans le mémoriel. Il faut avoir une vision sur le présent et l’avenir. Aujourd’hui, nous sommes des citoyens français. Pour autant, nous donnons aussi beaucoup de notre temps, de notre argent, pour aider l’Arménie à notre modeste dimension. On a donc un avis à donner.

…mais la politique du gouvernement arménien ou encore le processus de paix prendront également place dans des tables-rondes, un débat inévitable ?