Par
Laure Gentil
Publié le
13 sept. 2025 à 17h29
Elle a 21 ans et a été élue, dimanche 24 août, Miss Loire-Atlantique 2025. Elora Fischer, originaire de Saint-Herblain, dans la métropole nantaise, suit des études de commerce international à La Rochelle avec une alternance dans la société Léa Nature.
Le 10 octobre prochain, elle concourra pour, peut-être, devenir Miss Pays de la Loire et ainsi se présenter à l’élection Miss France. La jeune femme a accepté de répondre aux questions d’actu Nantes.
Actu : Pourquoi t’es-tu présentée au concours Miss Loire-Atlantique ? Est-ce que tu es fan de Miss France ?
Elora Fischer : J’avais beaucoup de membres de mon entourage qui m’en ont parlé, qui me disaient de me présenter, qui me poussaient un petit peu à candidater. Et puis, un jour, je me suis dit pourquoi pas ? Alors, la veille de la fermeture des candidatures, j’ai renvoyé ma candidature. Je pense qu’il était peut-être 22h, quelque chose comme ça. J’ai reçu une réponse un mois après. C’était un peu un rêve. Quant à Miss France, je regarde tous les ans, à la télé.
Comment s’est passée ton élection, le 24 août dernier ? Dans quel état d’esprit étais-tu ?
E.F : Alors, j’y suis allée très… Comment dire ? Je n’étais pas du tout angoissée. Je n’étais pas du tout stressée. En fait, j’ai l’habitude de gérer mon stress. Donc, c’est vrai que j’y suis allée un petit peu en détente. Je ne me suis pas mis trop de pression. Le matin, forcément, il y avait peut-être une petite appréhension quand même, surtout quand on enfile les talons et qu’on commence les entraînements.
Il n’y avait que les candidates, on était entre nous. On a appris à se connaître. On est toutes montées sur scène. Ils ont annoncé les deux dauphines puis le numéro 7, mon numéro. J’étais très étonnée ! Je ne m’y attendais pas. Par la suite, quand ils ont dit mon numéro, je ne réalisais pas trop que c’était moi. J’ai vu les filles autour se retourner vers moi. C’est là que j’ai compris.
On est descendu de scène. Je n’ai pas trop compris ce qu’il s’est passé. Tous les photographes voulaient faire des photos, la presse voulait des interviews… C’était spécial parce que je n’avais jamais vécu ça avant.
« C’était dur de se retenir, de ne pas pleurer »
Quelle a été la réaction de tes proches à l’annonce de ton élection ?
E.F : Mes parents, mes grands-parents, ma sœur, mon oncle et ma tante étaient présents ainsi que mes meilleurs amis. J’ai eu malheur de les regarder au moment où j’ai eu mon titre. Ils étaient en pleurs. C’était dur de se retenir, de ne pas pleurer. Quand je me suis inscrite, je ne leur ai pas dit tout de suite. J’ai attendu le matin où j’ai reçu le mail de confirmation pour leur annoncer que j’avais été prise. Ils ne s’y attendaient pas et ensuite les choses sont allées très vite.
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Maintenant que tu as été élue, quels sont tes devoirs en tant que Miss Loire-Atlantique ?
E.F : Être une Miss, c’est un titre. C’est être bénévole pour le comité des Miss. Le comité Miss Pays-de-la-Loire, en l’occurrence. Donc, on doit être présente pour le comité s’il y a des événements. On doit se rendre disponible pour pouvoir participer à ces événements. Pour l’instant, je n’ai pas eu l’occasion de faire énormément d’événements. J’ai plutôt travaillé avec la presse et des photographes.
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Les Miss, une fois élues, choisissent une cause à défendre. Y en a-t-il une qui te tient à cœur ?
E.F : Cela fait 5-6 ans que je suis végétarienne, que je ne mange plus du tout de viande. Je défends beaucoup la cause animale. Si j’ai un message à faire passer, ce sera à ce niveau-là, sur les sujets de l’abandon, de la maltraitance.
Je souhaite aussi participer à Odysséa (courses solidaires pour lutter contre le cancer du sein, N.D.L.R), faire les 10 km. Alors depuis six mois, je vais courir, je m’entraîne sur des petites distances.
« Ce n’est pas le moment d’échouer »
Quelle est la suite pour toi ?
E.F : J’avoue que ça va être les répétitions pour Miss Pays-de-la-Loire, l’élection doit avoir lieu le 10 octobre prochain. On va avoir ce qui s’appelle une intégration dans un château. Ils vont nous expliquer comment ça va se passer et nous apprendre à défiler. C’est une plus grosse épreuve puisque, justement, on va représenter quand même notre département au niveau régional. Alors, il ne faut pas se tromper, ce n’est pas le moment d’échouer.
Que penses-tu des critiques sur les concours de Miss ?
E.F : Les personnes qui critiquent ne sont pas forcément très renseignées. C’est surtout, pour eux, une histoire d’image. C’est être belle et juste savoir défiler. Pour moi ce n’est pas ça. Être Miss, c’est aussi beaucoup de discipline, d’entraînement, de persévérance.
Tu es originaire de Saint-Herblain, dans la métropole de Nantes. Quels sont tes endroits préférés ?
E.F : J’habite du côté du collège Anne-de-Bretagne, où j’ai fait mes études, dans le bourg de Saint-Herblain. J’ai l’habitude d’aller à la Carrière. C’est un endroit qui est super sympa, avec la guinguette et puis ça se développe pas mal ! Le coucher de soleil y est très beau.
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