Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce samedi 13 septembre, 1.298e jour du conflit.
Le fait du jour
Prise ou pas prise cette localité ? Ce samedi, l’armée russe revendiquait la prise de Novomykolaïvka, petite ville de la région de Dniepropetrovsk, dans le centre-est de l’Ukraine. Dans un communiqué, le ministère de la Défense affirmait que les soldats russes s’étaient emparés de ce village situé près de la frontière avec la région voisine de Donetsk, tout près de l’épicentre des combats sur le front. Une affirmation que la presse internationale n’est pas encore en mesure de confirmer. Les analystes militaires du projet DeepState, proche de l’armée ukrainienne, assurent que cette localité est toujours sous le contrôle de Kiev.
Le parquet ukrainien a cependant reconnu avoir essuyé des pertes civiles dans la région de Donetsk. Trois civils auraient été tués et sept autres blessés dans un bombardement de la ville de Kostyantynivka. Fin août, l’Ukraine avait pour la première fois reconnu que les soldats russes avaient pénétré dans la région de Dniepropetrovsk, où Moscou avait annoncé des avancées dès le mois de juillet.
La déclaration du jour
« « Je suis prêt à prendre des sanctions significatives contre la Russie, à partir du moment où tous les pays de l’Otan l’auront également décidé et quand tous les pays de l’Otan auront ARRÊTÉ D’ACHETER DU PÉTROLE A LA RUSSIE ». »
Vous aurez reconnu le style tout en retenue de Donald Trump. Sur son réseau Truth Social, le président américain a mis la pression sur l’Union européenne, rappelant que deux pays de l’Otan continuent de financer l’armée russe en achetant son pétrole. La Hongrie et la Slovaquie continuent d’importer l’or noir via un oléoduc. Notons que la Russie continue de vendre d’importantes quantités de gaz naturel liquéfié (GNL) aux pays de l’UE, notamment à la France.
Le chiffre du jour
6,7 %. Au 1er septembre, l’essence au détail coûtait 6,7 % de plus que fin 2024 en Russie, selon Rosstat, l’agence nationale des statistiques. La conséquence d’une demande accrue de la population mais aussi des frappes ukrainiennes sur les infrastructures pétrolières.
La flambée du prix de l’essence en Russie entraîne quelques phénomènes de pénurie dans certains endroits du pays. - Alexander Reka/ZUMA
L’armée de Volodymyr Zelensky multiplie les attaques contre les raffineries et dépôts de pétrole afin de toucher Moscou au portefeuille et d’entraver sa capacité à financer son offensive. Les infrastructures des régions de Samara, de Riazan, de Volgograd et de Rostov ont été visées.
La tendance
En pause. C’est ainsi que les dirigeants russes ont qualifié les négociations autour d’un accord de paix avec l’Ukraine. Un temps espéré, un cessez-le-feu semble aujourd’hui inenvisageable. Le président Volodymyr Zelensky estime quant à lui que Vladimir Poutine veut « occuper toute l’Ukraine ». Sous-entendant que le dirigeant russe ne s’arrêtera pas aux seules régions qu’il réclame.