Audrey Fleurot
Capture d’écran TF1
L’actrice, devenue récurrente dans le paysage audiovisuel français avec la série HPI, n’avait pas un avenir tout tracé. Pour réaliser son rêve, elle a dû s’armer de détermination comme elle le confie à Isabelle Ithurburu dans le portrait de la semaine de «50’Inside».
Une liberté retrouvée. La cinquième et ultime saison de «HPI» est sur le point de toucher à sa fin. Morgane Alvarro, campée par Audrey Fleurot, fera ainsi ses adieux aux téléspectateurs. Et si cette fin actée peine l’actrice principale – qui est également à l’affiche du film Regarde – elle reste lucide sur ce que ce personnage totalement décalé et libre lui a apporté durant ces cinq dernières années.
«Elle s’assume, elle a ce truc complètement fou de ne pas se poser la question de “est-ce qu’elle a l’âge de s’habiller comme ça, est-ce que et le décolleté et la minijupe ce n’est pas un peu beaucoup”. Et je trouve ça super», explique Audrey Fleurot dans le portrait de la semaine de «50’Inside» réalisé par Isabelle Ithuburu. Comme la journaliste le souligne, cette personnalité semblait radicalement opposée à la comédienne. En cause, son rapport à son physique et cela, dès l’enfance. «J’étais rousse, grosse, j’avais des bagues. Je suis très myope, j’ai réussi à me faire opérer il y a deux ans mais j’avais – 12. Je peux vous dire que vous avez des sacrés verres», liste l’actrice avant d’ajouter : «Et donc il n’y avait rien qui facilitait les choses.»
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Sa carrière ne lui semblait pas toute tracée à l’époque. «Vous rêvez de devenir actrice et vous n’avez pas du tout le physique pour ni les connexions, c’est mal barré quoi», souligne-t-elle. Et pourtant, l’étudiante en arts plastique ne se décourage pas et intègre l’ENSAT de Lyon où elle se forme entre 1997 et 2000. Ses performances dans Kamelott, Engrenages, Intouchables ou encore Le Bazar de la Charité la mènent tout droit vers le succès, sans égal, de la série HPI.
Mais ce chemin parcouru n’a pas été sans dégât pour son estime d’elle-même. «Avec le recul, je me dis que j’aurai dû être plus gentille avec moi beaucoup plus tôt. Mais en même temps, j’ai toujours l’impression que tout peut disparaître. J’ai vraiment l’impression que je peux me réveiller un matin et avoir de nouveaux mes lunettes», admet-elle face à Isabelle Ithurburu, étonnée par ces confidences. «Ça reste ça ?», lui demande-t-elle. «Vous vous êtes construite comme ça. Et je trouve que globalement les femmes mettent beaucoup plus de temps à s’autoriser, à se faire confiance et c’est un peu dommage», déplore la femme de 48 ans.