Dans le cadre du Bio Tour 2025, le bio bus fait étape à Marseille vendredi 19 et samedi 20 septembre. Cette campagne a pour but de renforcer le niveau de connaissances générales sur l’agriculture biologique et ses produits.

« En allant à la rencontre du public, nous souhaitons démystifier le bio et le rendre accessible à tous. Organiser cette étape au bord de l’eau, sur le Vieux-Port, est une occasion unique d’interpeller les Marseillais et de leur faire découvrir ou redécouvrir les atouts du bio à travers le goût, l’odeur, la convivialité… et la proximité. », constate Jean Verdie, le président de l’agence Bio, l’agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, organisateur de l’événement. Les partenaires de cet événement sont multiples.

La Chambre d’agriculture Paca (Provence-Alpes-Côte d’Azur), la Ville de Marseille ainsi que des associations bio de la région dont Agribio 13 en font partie. 

Sensibiliser à l’agriculture biologique et à l’alimentation durable

Le but de ces deux jours dans la cité phocéenne est de sensibiliser à l’agriculture biologique et à l’alimentation durable. Depuis mars dernier le bio bus de l’Agence Bio, créatrice du bio tour sous tutelle des ministères de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et de la Transition écologique , a fait le tour de 10 régions françaises. Elle s’intéresse désormais à la région Sud  pour sa diversité agricole exceptionnelle.

Ce bus de 18 tonnes arbore fièrement ses couleurs avec son #ayonslebioréflexe et son slogan : « C’est bio, la France ! » afin de réinstaller auprès des Français le label AB (agriculture bio), label de l’amour de la « bonne bouffe » tout en réaffirmant la place de l’agriculture biologique. Porté par les ministères concernés, ce bus est financé par le Fonds Ecophyto, une stratégie lancée par le gouvernement pour réduire l’usage agricole et non agricole des pesticides. 

Plus de 30% de la superficie est bio dans la région 

Le rapport à l’alimentation est une cause importante défendue par les protagonistes de l’événement. Par exemple, la part de bio dans les cantines s’élève seulement à 6% alors que « La loi Egalim prévoit de mettre jusqu’à 20% de bio dans les réfectoires », constate Nicolas Patou, animateur du bio bus.

Pour Sandrine Faucou, administratrice à l’Agence bio et agricultrice d’épeautre biologique à Marseille, même si elle note des efforts notamment par le fait que plus de 30% de la superficie est bio dans la région, il faut une réelle prise de conscience : « On sait que les consommateurs ont à portée de main des produits biologiques, surtout dans notre région. Maintenant, il faut qu’ils en consomment. »