Un habitant de Firminy, également sapeur-pompier à Saint-Étienne est au départ des championnats du monde d’Ironman ce dimanche 14 septembre à Nice. Le ligérien de 36 ans s’entraîne tous les jours.
3,8 kilomètres de natation, 180 kilomètres de vélo et 42 kilomètres de course à pied, c’est ce qui attend Loïc Bergeron ce dimanche 14 septembre 2025 à Nice lors des championnats du monde d’Ironman, un triathlon XXL. Le ligérien de 36 ans participe pour la première fois à cet événement qui rassemble les meilleurs triathlètes de la planète.
« Dès qu’on s’est rencontré, j’ai été prévenu »
Ancien cycliste au club de Firminy, Loïc Bergeron se dit que faire un sport qui mêle trois disciplines lui correspond bien. Ça fait quatre ans qu’il fait du triathlon, quatre ans qu’il se donne les moyens de réussir. « On se lève le matin et première chose qu’on va faire c’est une séance de sport. Quand on rentre c’est le repas, une petite sieste et on va s’entraîner une nouvelle fois le soir. Ça représente entre 4 et 5 heures par jour. »
Pour sa compagne Ophélie, il faut suivre le rythme. « Dès qu’on s’est rencontré, j’ai été prévenu qu’à la maison c’était du sport, du sport, du sport. L’avantage c’est qu’on travaille en 12 heures ou 24 heures donc on a beaucoup de temps en commun, ça permet de faire du sport ensemble. » Ophélie Benvenuto est sapeur-pompier volontaire à la caserne de Firminy et assistante de régulation médicale au Samu de Saint-Étienne. Elle aussi s’est essayée sur un triathlon, avec succès, sur le 70.3 IRONMAN de Nice en juin.
Ophélie et Loic habitent Firminy. © Radio France – Julien Frenoy
Loïc est lui pompier professionnel à Saint-Étienne. « J’ai la chance par mon travail d’avoir une heure de sport à chaque jour de garde ». Le reste de la semaine, il s’entraîne à la piscine de Firminy et du Chambon-Feugerolles, roule sur les routes du Pilat et dans la plaine. Pour courir, il apprécie les gorges de la Loire du côté d’Unieux et Fraisses.
Objectif top 20
À 36 ans, l’Appelous espère bien figurer dans sa catégorie et espère « un top 20 mondial chez les 35-39 ans ». C’est seulement son deuxième Ironman, mais comme le premier, ce sera à Nice. En début d’année, il a terminé 13e après 10 heures et 3 minutes. Il pourra compter sur ses proches pour l’encourager, et garde précieusement pour l’arrivée un drapeau de l’AS Saint-Étienne. « J’arrive sur toutes les lignes d’arrivée avec un drapeau des Verts, je suis un grand fan de l’ASSE » confie celui qui a déjà participé aux mondiaux d’Half Ironman (Semi distance Ironman) en Nouvelle-Zélande.
Un sport qui demande un gros apport financier pour les inscriptions aux courses, le matériel et les déplacements. C’est « 15 000 euros » estime le ligérien qui est soutenu par des entreprises locales. Loïc Bergeron partage ses aventures sur son compte Instagram.
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