Colère, exaspération, ras-le-bol, sentiment d’injustice… Réunis ce vendredi dans les locaux de Force Ouvrière à Nancy, les représentants de l’intersyndicale ont employé des mots forts à quelques jours de la journée de grève et de manifestation prévue le jeudi 18 septembre à 14 h à Nancy.

« Il faut qu’on nous entende »

« Même si le gouvernement Bayrou a démissionné, on a peur que le budget d’austérité continue et on veut mettre la pression sur le gouvernement pour dire stop à l’austérité, commentait Frédéric Nicolas, secrétaire général de l’Union Départementale FO 54, entouré de onze représentants des différents syndicats, ce n’est pas aux salariés, travailleurs, demandeurs d’emploi ou malades de payer la dette ».

La lutte contre l’austérité sera donc au cœur des revendications de l’intersyndicale aux côtés d’un meilleur partage des richesses ou encore le retrait de la réforme des retraites… « Il faut qu’on nous entende pour changer, lâchait François Wey, secrétaire départemental de la FSU, autour de la table, on a des propositions mais si on ne nous écoute pas, le pire est devant nous et pour tout le monde ».

Le cortège démarrera jeudi à 14 h de la place Saint-Epvre et non la place de la Carrière comme prévu initialement pour cause de démontage du Livre sur la Place. Les manifestants marcheront ensuite dans l’hyper-centre nancéien avant de rejoindre la place Stanislas.

Les organisateurs tablent sur une participation plus importante que mercredi. Avant, sans doute, une nouvelle journée de mobilisation les semaines suivantes.