Une analyse mondiale met en lumière les endroits les moins fiables pour se dire « Oui ! ». Et certains noms surprennent.
Organiser un mariage sous un climat incertain est un pari risqué. Pour évaluer où la météo complique le plus la vie des mariés, la plateforme américaine Destify a passé au crible les données de quarante destinations, en prenant en compte l’écart à la température idéale de 22 °C, la fréquence des nuages, la quantité de pluie et la vitesse du vent. À partir de ces critères, un indice a été attribué à chaque lieu, révélant que les paysages les plus spectaculaires ne garantissent pas toujours des conditions favorables.
Ainsi, on se rend compte que le rêve de mariage exotique ou romantique se heurte régulièrement à des contraintes climatiques fortes. Certaines destinations accumulent les difficultés, entre averses fréquentes, températures inadaptées et rafales, qui compliquent l’organisation. Un constat qui vient contredire l’image de lieux vendus comme parfaits pour célébrer l’amour, mais qui, statistiquement, s’exposent davantage aux aléas de la météo.
Les trois destinations qui arrivent en tête du classement des plus risquées illustrent bien ce paradoxe. Queenstown, en Nouvelle-Zélande, séduit par ses montagnes et ses lacs, mais affiche des températures moyennes à peine supérieures à 8 °C. La pluviométrie y est forte, le vent souffle constamment, et l’indice établi par Destify tombe à 1,22 sur 10, soit le score le plus bas de l’étude. Reykjavik, en Islande, incarne le même dilemme : les décors spectaculaires s’accompagnent d’un ciel couvert près des deux tiers du temps, de vents constants et d’une température moyenne de 8,3 °C. L’indice météo y atteint seulement 1,46, ce qui place la capitale islandaise parmi les destinations les moins sûres pour organiser un mariage. Enfin, Malé, aux Maldives, déçoit également par ses conditions climatiques. La chaleur y est trop élevée, avec 27,2 °C en moyenne, l’humidité permanente et les précipitations régulières compliquent la logistique. Même le vent ajoute une contrainte, ce qui ramène l’indice à 1,71. Bref, trois lieux réputés pour faire rêver, mais où la météo réduit nettement les chances de profiter d’un mariage serein en plein air.
Le paradoxe ne s’arrête pas aux destinations lointaines. Paris, choisie chaque année par des couples du monde entier, n’obtient pas un meilleur bilan. Malgré son image de capitale romantique, la ville souffre d’un climat peu compatible avec l’idée d’une cérémonie en extérieur. Les températures, autour de 10,8 °C lors des saisons de mariage, restent en dessous de l’idéal. Le ciel est couvert plus d’un jour sur deux et les pluies, bien que modérées, tombent de manière imprévisible. Avec un indice de 2,32 seulement, la capitale française apparaît en 5ᵉ position des pires destinations, juste après Tokyo.