Dans les Grenouilles qui demandent un roi, la «gent marécageuse», autrement dit le peuple, se trouva fort dépourvue quand le pire fut advenu : l’avènement d’un monarque plus tyrannique encore que le précédent. Moins connue que le Lièvre et la Tortue ou la Cigale et la Fourmi, deux hits également présentés à la Cité immersive des fables, qui a ouvert ses portes samedi 6 septembre à quelques pas des Champs-Elysées, cette fable de 1668 de Jean de La Fontaine, à la morale conservatrice, trouve un écho tout particulier avec l’actualité de cette rentrée politique. Reste à savoir si ce nouveau musée immersif fait aussi écho, et de quelle manière, à un autre penchant contemporain : la passion recouvrée pour l’histoire et le patrimoine culturel. Laquelle est devenue, ces dernières années, un véritable cheval de Troie culturel pour une extrême droite qui s’était longtemps tenue à distance de ce champ.
Mais revenons d’abord à la Cité des fables à laquelle on sait gré, d’abord, de ne pas nous resservir, façon