Ursula von der Leyen.

Ursula von der Leyen.

AFP
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© SEBASTIEN BOZON

La présidente de la Commission européenne tape du poing sur la table. Lors de son discours annuel sur l’état de l’Union, ce mercredi 10 septembre, Ursula von der Leyen a prôné la suspension partielle de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, face à une situation « inacceptable » dans la bande de Gaza, relate Euronews.

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« Nous arrêterons tous les paiements dans ces domaines », a-t-elle déclaré devant les eurodéputés, précisant que la coopération de Bruxelles avec la société civile israélienne et le mémorial de la Shoah Yad Vashem ne seront pas affectés. L’ancienne ministre allemande a ensuite dénoncé « une famine provoquée par l’homme » à Gaza et accusé Israël de « saper la solution à deux États ».

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Israël dénonce un « mauvais message »

Ursula von der Leyen a également tenu à frapper fort contre le gouvernement de Benyamin Netanyahou en suggérant de sanctionner les « ministres extrémistes » israéliens. Quant à la suspension partielle de l’accord d’association entre l’UE et Israël sur les questions commerciales, la présidente de la Commission européenne a reconnu qu’elle « est consciente qu’il sera difficile de trouver des majorités ».

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Dans la foulée, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a accusé Ursula von der Leyen d’envoyer un « mauvais message » et a estimé que l’Europe « renforce le Hamas et ses alliés du Moyen-Orient » avec ses mesures. « Israël mène une guerre existentielle contre les ennemis extrémistes qui cherchent à l’éliminer. La communauté internationale doit soutenir Israël dans ce combat », a-t-il poursuivi.