Pour les Écologistes, c’est non : « Nous ne souhaitons pas, nous Écologistes, que Monsieur Lecornu reste premier ministre. Nous trouvons qu’il n’a rien à faire là », a affirmé Marine Tondelier, dimanche 14 septembre dans l’émission Le Grand Jury RTL/Public Sénat/Le Figaro/M6, rappelant que, selon elle, Emmanuel Macron aurait dû appeler une personnalité de gauche pour diriger le gouvernement, la gauche étant arrivée en tête des élections législatives anticipées de 2024.

Pour cette raison, la cheffe des Écologistes a indiqué qu’elle n’avait pas l’intention d’« engager des négociations » avec le premier ministre, même si elle ira le rencontrer à Matignon. « S’il reste premier ministre, on fera un travail parlementaire normal », a-t-elle toutefois précisé.

Marine Tondelier a également affirmé qu’aucun écologiste ne siégerait au gouvernement de Sébastien Lecornu. « Aucun suspense », a-t-elle affirmé, répondant aux spéculations sur l’entrée éventuelle de personnalités telles que le sénateur Yannick Jadot dans l’équipe du premier ministre.

LFI juge Lecornu « illégitime »

Pour sa part, le coordinateur de LFI, Manuel Bompard, a qualifié sur BFMTV le nouveau premier ministre d’« illégitime », considérant que sa nomination était « un déni de démocratie ». Interrogé sur les déclarations de Sébastien Lecornu, qui décrit la France insoumise comme le parti du « désordre » et ne l’a pas invitée aux discussions qu’il entend mener à Matignon, Manuel Bompard a assuré qu’il n’avait de toute façon pas « l’intention d’aller négocier avec lui ».

Il a réitéré sa demande que le chef du gouvernement se soumette à un vote de confiance. « Si Monsieur Lecornu ne veut pas faire de vote de confiance, eh bien, avec mes collègues parlementaires, nous déposerons une motion de censure », a-t-il expliqué.