Les bénévoles du Secours populaire sont allés à la rencontre des étudiants et des étudiantes de la faculté de Strasbourg pour présenter leurs missions, créer du lien et présenter les différentes aides auxquelles ils et elles peuvent prétendre.

À l’occasion de cette Fête de la solidarité, tous ont pu se poser dans cet espace de convivialité pour échanger, boire un verre ou se rencontrer autour d’un jeu. Les étudiants ont également pu acquérir des livres, moyennant une participation symbolique. Les bénévoles ont insisté : « Il n’y a pas de honte à venir nous voir, à rechercher des conseils. Nous tenons une permanence toutes les deux semaines avec aide alimentaire, information sur l’accès au droit, au logement, aux loisirs… »

Des chiffres en constante dégradation

Le sondage Ipsos-Secours populaire, publié le 11 septembre, porte sur la situation des jeunes Français de 18 à 35 ans en se basant sur un échantillon de 1 000 personnes. Le constat est plutôt alarmiste : beaucoup d’indicateurs se sont détériorés, révélant une situation préoccupante. 

Ainsi, 34 % des jeunes interrogés sont angoissés à l’idée de tomber dans la précarité, ou encore une personne sur deux est insatisfaite de son niveau de vie et ressent de l’angoisse face à son avenir. Les chiffres ne sont guère plus optimistes quant à l’accès à la santé et aux soins (40 % évoquent des difficultés) et pour l’accès à l’alimentation (50 %).

Des chiffres hélas en constante dégradation au fil des baromètres réalisés, déplore Camille Vega, secrétaire général du Secours populaire du Bas-Rhin. Il tient toutefois à souligner que plus d’un jeune sur deux (52 %) est prêt à s’engager dans des associations. « La solidarité est toujours présente dans l’esprit des jeunes », se réjouit-il. La présence de 153 étudiants bénévoles au Secours populaire du Bas-Rhin lui donne raison.