RÉCIT – La crise politique et l’irresponsabilité budgétaire de la France entament sa crédibilité auprès de ses partenaires européens. Au Parlement, le groupe centriste Renew peine à faire le deuil de son rôle de faiseur de rois.
Quand la Commission européenne a lancé, le 3 septembre, le processus de ratification de l’accord commercial avec le Mercosur, le groupe Renew (Renaissance) au Parlement européen s’est empressé de saluer dans un communiqué cette « excellente opportunité tant attendue pour l’Union européenne ». Quelques instants plus tard, pourtant, l’eurodéputé du même groupe Pascal Canfin, qui fut proche d’Emmanuel Macron, dévoilait une initiative transpartisane visant à le faire suspendre par la Cour de justice de l’UE. Le groupe centriste (ex-libéraux) au Parlement européen n’est pas le seul à être divisé sur l’accord de libre-échange controversé avec quatre pays d’Amérique latine, en discussion depuis un quart de siècle. Mais c’est le plus partagé. Les deux tiers de ses élus sont pour, quand la délégation française, opposée à l’origine, tente désormais de suivre la ligne fluctuante de l’Élysée sur le sujet.
Une illustration parmi d’autres de l’affaiblissement de la position des macronistes à Bruxelles…
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