DÉCRYPTAGE – Dans son testament, Giorgio Armani, décédé le 4 septembre, demande à ses héritiers de céder son groupe d’ici 12 à 18 mois. Avec le risque de créer un nouveau psychodrame franco-italien.

Jeudi dernier, une semaine tout juste après la mort à 91 ans de Giorgio Armani, l’ouverture du testament du créateur italien a eu l’effet d’un coup de tonnerre. Non seulement à Milan, mais partout en Italie et dans le monde du luxe. On imaginait sa succession réglée, le créateur, de son vivant farouchement attaché à l’indépendance de la maison qu’il avait lancée en 1975, ayant créé la Fondazione Giorgio Armani, censée garantir cette indépendance. Or il avait écrit, au printemps dernier : « Je charge la fondation de céder dans les douze à dix-huit mois suivant l’ouverture de la succession, en priorité à l’un des trois groupes LVMH, EssilorLuxottica et L’Oréal, 15 % du capital » de son groupe, Giorgio Armani Spa. Puis, d’ici trois à cinq ans, 30 à 54,9 % supplémentaires au même acquéreur. Ce dernier aurait alors le contrôle de 70 % du capital d’ici à 2030, la fondation gardant le reste.

Dans son testament, Giorgio Armani précise que l’acquéreur pourrait être, à défaut d’un des trois…

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Le Figaro

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