Après avoir ouvert son compteur chez les professionnels au Tour de Grèce au début du mois, Adrien Maire a toujours la bonne patte, cette fois en France, sur la Classic Grand Besançon Doubs. Ce vendredi, il a terminé dans le Top 5 de la manche de Coupe de France FDJ en réglant au sprint un groupe de leaders (voir classement). « Je n’avais pas de super sensations tout au long de la journée, j’ai quand même tenu jusqu’à la fin. J’ai dû gérer ma montée en mode contre-la-montre, je ne pouvais pas partir à bloc. Ensuite, j’ai réussi à sauter de roue en roue. Je savais que si je partais trop tôt j’allais craquer donc je suis resté avec le groupe pour essayer d’aller chercher un Top 5. Je suis content, je deviens un peu plus consistant, c’est mieux », se réjouit-il.
Lorsque le peloton montait une première fois la Malate à 50 kilomètres du but, le coureur d’Unibet Tietema Rockets a déjà senti que son corps ne répondait pas parfaitement. « Au premier passage, j’étais vraiment à la limite. J’ai essayé de ne pas trop en faire. On a même pris les choses en main avec l’équipe. J’ai des coéquipiers qui ont été super toute la journée. Ils m’ont énormément aidé et je les remercie beaucoup. C’était dur, très dur », souffle-t-il, lui qui a en effet pris le temps de remercier ses camarades à l’arrivée. Et puisque ce sont des attaquants qui l’ont devancé, il n’y a pas de regrets pour Adrien Maire. « Ils étaient tout simplement au-dessus. Tout le monde était à fond, à sa place. Ma particularité, c’est que j’arrive toujours à bien finir. Je ne pouvais pas aller plus vite sur la montée, mais dans le final, je pouvais essayer de jouer ma carte ».
À l’aise pour sprinter, quand il faut faire parler le punch ou même quand il s’agit de grimper, l’ancien coureur de l’AVC Aix-en-Provence est encore en recherche de sa zone de confort. « Je ne sais pas trop où me situer. Si je suis en forme, ça me convient. Que les bosses soient plus courtes ou plus longues, j’essaie toujours de m’adapter. Je n’ai pas encore trouvé mon vrai terrain de prédilection mais j’essaie de travailler là-dessus ». En tout cas, la progression est évidente. « C’est seulement ma deuxième année en tant que professionnel. Depuis l’année dernière, je fais beaucoup plus d’heures de selle. J’espère concrétiser comme je le fais aujourd’hui, en passant des caps étape par étape ». Pourquoi pas en passer un autre ce samedi, ou dimanche. « On vient là pour essayer de prendre des points, être acteurs et montrer qu’on est présents en France ». Mission accomplie.