L’histoire d’amour n’a duré qu’un an et demi, mais les mots restent plutôt doux. Plus de douze ans après son départ du banc du PSG, Carlo Ancelotti a évoqué la dernière saison exceptionnelle de son ancien club, vainqueur de la Ligue des champions pour la toute première fois de son histoire le 31 mai dernier.
Devenu sélectionneur du Brésil il y a quatre mois, l’Italien de 66 ans est revenu dans un entretien à L’Equipe sur son passage dans le club de la capitale française et a assuré n’avoir pas gardé un goût amer de cette aventure achevée en mai 2013, se réjouissant même du sacre des Parisiens à Munich.
« Je garde un très bon souvenir »
« On peut rencontrer des problèmes sur le moment, mais j’ai gardé une très bonne relation avec Nasser (Al-Khelaïfi). J’ai été très content que le PSG gagne finalement la Ligue des champions. Il l’a mérité, en pratiquant un football de très haut niveau : techniquement, physiquement, dans l’organisation. Mais vous savez, je garde un très bon souvenir de mon année et demie à Paris. J’en ai récemment parlé avec Marquinhos. J’ai été au début d’une aventure nouvelle », a déclaré Carlo Ancelotti.
Selon l’ancien entraîneur du Real Madrid, cette Coupe aux Grandes Oreilles remportée à l’issue de la deuxième saison de Luis Enrique à Paris est la preuve que l’entraîneur doit conserver tout le pouvoir sportif de son club. « C’est important de laisser du temps à l’entraîneur. Quand tu estimes avoir trouvé la bonne personne, il faut la laisser travailler. C’est rare dans le football », a-t-il estimé, sans reprocher aux dirigeants parisiens de ne pas l’avoir fait à son époque.
« Mais au final, je voulais partir. Le PSG n’a pas voulu me remercier. Nasser voulait même prolonger mon contrat. D’accord, l’attitude du club après une défaite à Nice, en décembre, n’avait pas été bonne. Mais si j’avais voulu rester, j’aurais pu », a expliqué Il Mister en faisant référence à l’ultimatum que lui avait posé Paris avant d’affronter Porto en Ligue des champions. avant de donner son avis tranché sur la Ligue 1.
« C’est un Championnat qui a besoin de plus de concurrence. Il a besoin que des équipes comme Marseille, Lyon ou Nice grandissent pour offrir plus de compétitivité », considère Ancelotti, premier entraîneur sous QSI à avoir offert à Paris un titre de champion de France.