Battu à Bayonne, samedi 13 septembre (26-23), Montpellier se rassurera avec une prestation bien meilleure que face à Toulon, sept jours plus tôt, et quelques motifs d’espoir.

Quand il fera le débrief de ce match à Jean-Dauger, le staff héraultais aura de quoi dire. D’abord sur l’indiscipline de son équipe et ses 15 pénalités concédées (contre 9 à Bayonne), puis sur ses maladresses dans la zone de vérité ou encore ses difficultés à gérer ses sorties de camp et ses réceptions de coup d’envoi. « Je trouve que ce n’est pas un mauvais match, face à la 4e équipe du championnat de la saison dernière. J’ai la sensation que si on gagne, il n’y a rien à dire. Mais on repart avec un point et eux quatre, constatait le manager Joan Caudullo après le match. Il faut qu’on avance au classement pour atteindre nos objectifs. »

Le classement du Top 14

Il pourra atténuer sa déception avec quelques motifs de satisfaction. À commencer par la belle performance de son ouvreur, Domingo Miotti, performant dans l’animation du jeu, même s’il a laissé neuf points au pied en cours de route. L’Argentin a certainement marqué des points. D’autant que la rentrée d’Hugo Reus, auteur d’un en-avant évitable sur son seul ballon touché, n’a pas été franchement réussie. « J’ai trouvé Domingo intéressant, il a bien animé. C’est pour ça qu’on l’a laissé assez longtemps sur le terrain », analyse Joan Cadullo.

Des premières qui marquent

Le replacement de Maël Moustin au centre a aussi laissé entrevoir des perspectives encourageantes. « C’est une donnée à prendre en compte, assure Joan Caudullo. On a besoin de polyvalence derrière. » L’ailier martiniquais a su créer des brèches et désorganiser une défense basque en difficulté en fin de match.

Du côté des recrues, pour leur première apparition sous le maillot du MHR, le troisième ligne Alex Masibaka a apporté de la puissance en fin de rencontre et le Gallois Adam Beard a privé les Bayonnais de quelques munitions en touche.

Autre joueur en vue, l’arrière australien Tom Banks, décisif sur le premier essai du MHR, il a assuré sur les ballons hauts. Ses cannes de feu ont également mis à mal l’arrière-garde basque, notamment dans les dernières minutes, où il a créé des décalages intéressants. Des motifs d’espoir même si, comptablement, le déplacement bayonnais laissera un goût amer.

« Il y a des choses intéressantes, mais je ne peux pas me satisfaire d’une défaite quand on pense qu’on peut le gagner, ce match, commente Joan Caudullo. Si on en prend 40, je n’ai rien à dire. Là, ce n’est pas le cas. » Les Montpelliérains devront s’en servir avant de défier Toulouse, samedi.