Le boxeur anglais Ricky Hatton, avant le match l’opposant au Mexicain Marco Antonio Barrera, à Manchester (Royaume-Uni), le 12 novembre 2022. Le boxeur anglais Ricky Hatton, avant le match l’opposant au Mexicain Marco Antonio Barrera, à Manchester (Royaume-Uni), le 12 novembre 2022. CRAIG BROUGH/ACTION IMAGES VIA REUTERS

La mort, à 46 ans, de l’ex-champion du monde des super-légers Ricky Hatton, l’un des boxeurs britanniques les plus populaires de sa génération, a entraîné une cascade d’hommages, dimanche 15 septembre, du footballeur Wayne Rooney au club de Manchester City en passant par le boxeur poids lourd Tyson Fury.

Le corps sans vie de « The Hitman » (le « tueur à gages », en français), son surnom, a été retrouvé dans sa maison du Grand Manchester dimanche matin, selon une information du Manchester Evening News. La police n’a pas confirmé l’identité du défunt, mais seulement son âge (46 ans), et a précisé que la mort ne semblait pas suspecte. Son frère, Matthew, lui a rendu hommage sur X : « Je t’aime Richard. On se reverra de l’autre côté. »

Le boxeur, né à Stockport, au sud de Manchester, avait annoncé l’été dernier son souhait de remonter sur le ring. Un combat était programmé en décembre à Dubaï.

Le style agressif de Ricky Hatton a fait de lui l’un des boxeurs britanniques les plus populaires de sa génération. Sa carrière, longue d’une quinzaine d’années, a débuté en 1997 et a été riche de 45 victoires en 48 combats professionnels.

« Une légende, un guerrier et quelqu’un de formidable »

Celui qui a remporté des titres mondiaux dans les catégories super-légers (moins de 63,5 kilos) et poids welters (moins de 66,6 kilos) a gravi les échelons amateurs et nationaux avant d’affronter des boxeurs de classe mondiale tels que Kostya Tszyu, Floyd Mayweather et Manny Pacquiao.

Sa défaite en mai 2009 face au Philippin, dès le 2e round et devant plus de 25 000 spectateurs britanniques, l’avait anéanti. Le boxeur avait publiquement fait état de pensées suicidaires et reconnu des addictions à l’alcool et à la cocaïne. Il avait tenté de remettre les gants en 2012, trois ans après l’annonce de sa retraite, mais sa défaite contre l’Ukrainien Vyacheslav Senchenko, à Manchester, l’avait dissuadé de poursuivre.

Ricky Hatton face à Floyd Mayweather, à Las Vegas, le 8 décembre 2007. Ricky Hatton face à Floyd Mayweather, à Las Vegas, le 8 décembre 2007. ANDREW COULDRIDGE / ACTION IMAGES VIA REUTERS

« Il était non seulement un grand combattant sur le ring, mais aussi un homme courageux et gentil dans la vie », a écrit Manny Pacquiao sur X.

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Frank Warren, son ancien promoteur, a salué la mémoire d’un « combattant extrêmement talentueux qui a inspiré une génération de jeunes boxeurs et de fans comme très peu l’ont fait auparavant, en raison de sa personnalité et du divertissement qu’il offrait sur le ring ».

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Manchester City, dont il était « l’un des supporteurs les plus aimés et les plus vénérés », a annoncé une minute de recueillement avant le derby disputé ce dimanche contre Manchester United. Wayne Rooney, ancien attaquant vedette des Red Devils, s’est dit « dévasté » par la mort de Hatton, « une légende, un guerrier et quelqu’un de formidable ».

« Repose en paix, légende Ricky Hatton, repose en paix », a écrit l’ancien champion du monde des poids lourd Tyson Fury sur Instagram, avec des photos du duo. « Il n’y aura jamais qu’un seul Ricky Hatton. Je n’arrive pas à croire qu’il soit parti si jeune. »

Le Monde avec AFP

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