Le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, sera jugé en le 22 septembre dans l’affaire dite du du chantage à la sextape.
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Publié le 15/09/2025 06:00
Mis à jour le 15/09/2025 06:21
Temps de lecture : 1min
Université d’été d’Anticor, Nantes, septembre 2019 (JEREMIE LUSSEAU / HANS LUCAS)
L’association anticorruption Anticor se constitue partie civile dans le procès du maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau et de trois anciens proches dans l’affaire du chantage à la sextape, a appris lundi 15 septembre franceinfo auprès d’Anticor.
Dans cette affaire, dont le procès débute lundi 22 septembre, l’actuel maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau et trois proches, sont accusés d’avoir organisé le tournage d’une vidéo intime impliquant un opposant politique, Gilles Artigues, et un escort-boy dans un hôtel, en janvier 2015. Une vidéo suspectée d’avoir été utilisée comme moyen de pression sur cet opposant politique.
La justice soupçonne que des crédits municipaux ont été utilisés pour financer l’opération, d’où la présence d’Anticor dans ce procès. Si les faits dont sont accusés les prévenus sont avérés, « c’est le contraire de la probité », rappelle à franceinfo Inès Bernard, déléguée générale de l’association, qui lutte, entre autres, pour la probité publique.
« Cela relèverait d’une gestion mafieuse de la commune de Saint-Étienne, guidée par des intérêts de politique politicienne et par l’absence de morale », poursuit Inès Bernard, qui parle de « potentiel trucage du jeu démocratique, de dévoiement de la fonction publique », avec de « l’argent public [qui] aurait été utilisé pour servir ces potentielles méthodes mafieuses ».
De son côté, Gaël Perdriau ne cesse de clamer son innocence et refuse de démissionner.